Parallèlement à la dégradation de l’environnement et des infrastructures du pays, le régime a eu recours à la pratique médiévale de la torture, entraînant la mort de détenus.
La détermination du régime à éliminer les dissidents reflète son désespoir de maintenir son contrôle. Sepehr Shirani, un étudiant de 19 ans originaire de Zahedan, a été brutalement assassiné sous la torture pour son implication dans l’activisme en ligne, ce qui met en évidence les tactiques impitoyables du régime, en particulier en période de protestation et d’agitation.
La fréquence des exécutions commises par le régime iranien est alarmante. Entre le 28 et le 31 janvier, 17 prisonniers ont été exécutés, ce qui porte le total du mois à 83. Toutefois, ces chiffres officiels sous-estiment probablement l’ampleur réelle de la brutalité du régime.
Malgré les tentatives du régime de réprimer la dissidence par la violence, certains signes indiquent que son emprise sur le pouvoir s’affaiblit. Les propres médias du régime ont mis en garde contre les conséquences négatives de ses tactiques musclées, reconnaissant le ressentiment croissant et l’instabilité qu’elles engendrent au sein de la société.
En outre, la dépendance du régime à l’égard des exécutions comme moyen de maintenir le contrôle est de plus en plus remise en question. Nombreux sont ceux qui considèrent les exécutions comme un élément qui alimente les troubles à l’intérieur du pays et l’isolement au niveau international.
Pourtant, malgré ces avertissements, le régime iranien persiste dans sa voie destructrice. Après quatre décennies de crimes et d’atrocités, il est clair que l’objectif premier du régime est d’instiller la peur dans la société et d’empêcher toute opposition susceptible de menacer sa mainmise sur le pouvoir.
Paradoxalement, alors que les responsables du régime iranien admettent que leurs actions sont vouées à l’échec, ils continuent d’intensifier la répression de la dissidence. Chaque vie ôtée par les hommes de main du régime le rapproche de sa propre disparition, alimentant la fureur du peuple iranien.
Les conséquences de ces exécutions vont au-delà des personnes directement touchées. Les familles et les cercles sociaux des victimes doivent faire face à la colère, à la rébellion et à la haine envers le régime, ce qui déstabilise encore plus une situation déjà instable.
Même les médias du régime iranien mettent en garde contre les conséquences désastreuses de ses actions. Etemad Online, un site web gouvernemental, met en garde contre le fossé qui se creuse entre les dirigeants et la société, en soulignant le risque de ressentiment et d’instabilité sociétale résultant de châtiments sévères.
En outre, le recours du régime aux exécutions comme outil d’intimidation est de plus en plus reconnu comme contre-productif. Dans la société actuelle, les conséquences négatives l’emportent largement sur les avantages potentiels, ce qui conduit à davantage de violence et d’instabilité.
En conclusion, l’acharnement du régime iranien à procéder à des exécutions ne fait qu’exacerber sa propre vulnérabilité. Alors que le peuple iranien continue de réclamer justice et responsabilité, le régime se trouve sur un terrain de plus en plus fragile, son emprise sur le pouvoir s’affaiblissant avec chaque vie enlevée.
À la lumière de ces développements, il est impératif que la communauté internationale condamne les actions du régime et soutienne le peuple iranien dans sa quête de liberté et de justice. Ce n’est qu’à cette condition que le cycle de la violence et de la répression pourra être brisé, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus radieux pour l’Iran.
Source : INU/ CSDHI
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