Un groupe de prisonnières politiques soutenant l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI) et incarcérées dans le quartier des femmes de la prison d’Evin ont entamé une grève de la faim aujourd’hui, mardi 20 février 2024.
Leur objectif était de dénoncer la fréquence croissante des exécutions en Iran. La grève de la faim contre la peine de mort, qui vise à condamner l’application de la peine de mort, a été lancée pour la première fois le mardi 30 janvier 2024 par des détenus du couloir de la mort de la prison de Qezel Hesar à Karaj, à la suite de l’exécution des manifestants détenus Mohammad Qobadlou et Farhad Salimi.
Grèves de la faim contre la peine de mort
Il s’agissait de la 4ème série de grèves de la faim contre la peine de mort entamée par des prisonniers politiques dans plusieurs prisons, notamment à Evin, Qezel Hesar, Machad, Karaj, Machad et Saqqez. La campagne dénonce avec véhémence les exécutions et exige l’arrêt immédiat de ces actions.
Le mardi 30 janvier, plusieurs prisonniers du couloir de la mort à Qezel Hesar ont fait une annonce : “Afin d’amplifier nos voix, nous entamerons une grève de la faim tous les mardis. Nous avons choisi le mardi parce que ce jour marque souvent les derniers instants de nos codétenus, qui sont généralement transférés à l’isolement quelques jours auparavant.”
La résistance des prisonniers politiques contre la machine à tuer du régime clérical se poursuit dans un contexte d’escalade inquiétante des condamnations à mort.
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