Grèves de la faim contre la peine de mort
Il s’agit de la 3ème série de grèves de la faim contre la peine de mort initiée par des prisonniers politiques dans plusieurs prisons, notamment à Evin, Qezel Hesar, Machad, Karaj, Machad et Saqqez. La campagne dénonce avec véhémence les exécutions et exige l’arrêt immédiat de ces actions.
Le mardi 30 janvier, plusieurs prisonniers du couloir de la mort à Qezel Hesar ont fait une annonce : “Afin d’amplifier nos voix, nous entamerons une grève de la faim tous les mardis. Nous avons choisi le mardi parce que ce jour marque souvent les derniers instants de nos codétenus, qui sont généralement transférés à l’isolement quelques jours auparavant.”
La résistance des prisonniers politiques à la machine à tuer du régime clérical se poursuit dans un contexte d’escalade inquiétante des condamnations à mort. Ces dernières semaines, les accusations portées contre les prisonniers politiques se sont multipliées, notamment les accusations de “moharebeh” (guerre contre Dieu) et de “Bagh-ye” (insurrection armée contre le régime clérical).
Jusqu’à présent, quatre prisonnières politiques du quartier des femmes de la prison d’Evin ont été accusées de “Bagh-ye”. Il s’agit de Marzieh Farsi, Forough Taghipour, Nassim Gholami Fard et Varisha Moradi.
Fin janvier, la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a convoqué un procès pour examiner les accusations portées contre Marzieh Farsi et Forough Taghipour. Cependant, les 2 prisonnières politiques ont refusé d’assister au procès, citant leur refus de reconnaître la légitimité du tribunal.
Source: CNRI Femmes
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