Maryam Radjavi a rencontré Rosalia Arteaga Serrano, qui a été présidente de transition de l’Équateur, vice-présidente et ministre de l’Éducation de ce pays. Cette dernière a déclaré lors de cet entretien : Je suis au courant de la répression des femmes en Iran. Le soulèvement de l’année dernière a donné à beaucoup d’entre nous, notamment en Amérique latine, une nouvelle image de la résistance et de la lutte des femmes iraniennes. Je sais que les femmes y ont joué un rôle de premier plan. Bien entendu, la présence des femmes en politique n’est pas une mince affaire.
L’idéologie patriarcale constitue le plus grand obstacle qui les empêche d’accéder à l’égalité des droits avec les hommes. Ce qui a été réalisé dans votre mouvement est très impressionnant et le monde a besoin de votre expérience car vous avez réalisé dans la pratique l’égalité des chances entre les femmes et les hommes. Votre insistance sur la séparation de la religion et de l’Etat, qui est soulignée dans votre programme en dix points, est un principe fondamental. Il est nécessaire que votre lutte pour la liberté de l’Iran porte ses fruits, car outre les interventions belliqueuses du régime dans la région et son soutien à des groupes proxys, son programme d’armes nucléaires est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité dans le monde. La conscience humaine exige que votre mouvement soit soutenu par la communauté internationale.Tout en exprimant sa joie de rencontrer Mme Arteaga Serrano, Mme Radjavi a déclaré que la répression que fait régner la tyrannie religieuse en Iran vise les femmes et en particulier les membres des unités de résistance. Cependant, malgré toutes les restrictions et pressions, les femmes qui ont joué un rôle important dans la révolution antimonarchique, ont joué un rôle de premier plan dans les rangs de la Résistance iranienne.
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