Le matin du 20 janvier 2024, le régime clérical a pendu une femme, Hajar Atabaki, à la prison centrale de Qazvin.
Hajar Atabaki avait 41 ans et venait de Tabriz. Elle était la seule tutrice de son enfant.
Hajar Atabaki avait été arrêtée il y a 2 ans et demi pour trafic de stupéfiants et condamnée à mort. Le régime clérical l’a exécutée en silence, sans que les médias n’en fassent état.
Hajar Atabaki est la 2ème femme qui aurait été exécutée en Iran en 2024.
Le régime clérical a exécuté au moins 26 femmes en 2023, et 231 femmes depuis 2007.
Recordman des exécutions de femmes
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
La commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
En moyenne, 15 femmes étaient exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.
Cependant, cette année, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement Raïssi, soit 11 de plus que la moyenne précédente.
La commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.
Source: CNRI Femmes
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