Les exécutions ont eu lieu à la prison de Rajaï Chahr dans la ville de Karaj, près de la capitale, Téhéran.
Le juge en chef de la province du Lorestan a annoncé le 12 janvier, que deux prisonniers ont été exécutés pour avoir mis le feu à une station-service dans le quartier de Darreh Garm à Khorramabad en février 2017. L’incendie avait tué deux policiers.
Mohammad Razm n’a pas mentionné les noms et les identités des deux personnes, ainsi que la date des exécutions.
Toutefois, des rapports de sources de défense des droits humains indiquent que les noms des personnes exécutées sont Mehran Naqdi et Jahanbakhsh Abbasi.
Plusieurs médias officiels ont rapporté l’exécution des deux prisonniers.
Le régime clérical cherche à empêcher l’escalade des protestations populaires par ses exécutions horribles. Il utilise ouvertement la peine de mort comme outil de répression.
Parallèlement, l’Organisation iranienne des droits humains a indiqué que six prisonniers condamnés pour meurtre ont été exécutés le 12 janvier, également à la prison de Rajaï Chahr.
Selon les informations, deux des victimes ont été identifiées comme étant Amin Safari et Seyed Peyman Mousavi.
Le régime a exécuté au moins 365 prisonniers en 2021 en Iran. Le nombre réel d’exécutions en 2021 en Iran est beaucoup plus élevé, car le régime procède à la plupart des exécutions à l’abri des regards.
Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, sauf ceux qui les ont exécutés.
Source : Iran HRM
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