jeudi 6 septembre 2018

Iran/Syrie : Préparation militaire et politique pour attaquer Idlib sur ordre de Khamenei


 Iran/Syrie : Préparation militaire et politique pour attaquer Idlib sur ordre de Khamenei

La Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité des Nations Unies à évincer les pasdaran de Syrie et à empêcher un autre massacre
Ali Khamenei, le Guide Suprême du régime iranien, prépare une attaque contre Idlib et poursuit la guerre et le massacre en Syrie à tout prix. Dans ce but, il a envoyé ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères en Syrie ces derniers jours.

Le ministre iranien de la Défense a assuré, lors de sa rencontre avec Bachar el-Assad et ses commandants de l’armée, que les Gardiens de la révolution (pasdaran) resteraient en Syrie. Assad a confirmé : « Un groupe de volontaires Iraniens est venu en Syrie pour combattre ici sous la direction d'officiers Iraniens » (Agence de presse IRNA, le 27 août 2018).
Le ministre des Affaires étrangères des mollahs a de son côté déclaré le 3 septembre en Syrie : « les terroristes qui subsistent dans les zones inaccessibles d'Idlib doivent être balayés et la zone doit être mise à la disposition du peuple syrien. »
Dans le même temps, un grand nombre de pasdaran et leurs agents sont partis d’Iran pour Idlib et le Brigadier général Javad Ghaffari, commandant des pasdaran en Syrie, a été détaché dans le nord du pays. Une partie du commandement des pasdaran et quatre mille hommes, parmi lesquels il y a des mercenaires afghans (les Fatemiyoun), des mercenaires pakistanais (les Zeinabiyoun), des libanais du Hezbollah, et des agents syriens affiliés aux pasdaran dans les villes de Nebel et Al-Zahra, ont été déployés dans le nord-ouest d'Alep.
Parmi les autres centres qui préparent le terrain pour une attaque des pasdaran, figurent la caserne de Bahouth, la garnison de Roghiyah, dans la partie sud-est du gouvernorat d'Alep, et les casernes de la 47e Brigade de Bachar el-Assad dans le nord de Hama et dans la ville d’Al-Eis, au sud-ouest d'Alep. De plus, les Gardiens de la révolution sont présents à la garnison de Jourin Jebel Torkman dans la province de Lattakia près d'Idlib.
Dans d'autres parties de la Syrie, les pasdaran s’activent également pour aider à l'occupation d'Idlib. L’édifice de verre près de l'aéroport international de Damas est le Centre de commandement général et le Centre logistique des pasdaran en Syrie. La caserne de Sheibani, dans l'est de Damas, est l'un des centres de déploiement des pasdaran et des mercenaires afghans, et les forces qui y sont déployées assurent également la protection du palais de Bachar el-Assad.
Par ailleurs, plusieurs milliers de pasdaran et de groupes irakiens, dont les Kata'ib, le Hezbollah irakien, le Mouvement Al-Nojaba, l'Imam Ali Kata'ib, Kata'ib Seyyed al-Shohada et Abdal, ainsi que les forces libanaises du Hezbollah, se tiennent prêts dans la ville d'Albu-Kamal à la frontière irakienne.
L'Université Deir-Al-Zur est l'un des centres de commandement et de déploiement des Gardiens de la révolution en Syrie orientale. Le régime théocratique lui a donné le nom de quartier général de Nasr. L'aéroport T-4, situé près de la ville de Tudmar dans la province de Homs, est l'un des centres de commandement et de contrôle des pasdaran sur le front central, et l'Université Yarmuk (connue sous le nom de garnison Zainab), est le centre de commandement des pasdaran au sud du pays. Les pasdaran sont également présents à Daraa et à Cheikh Meskin.
La Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité des Nations unies et ses États membres à empêcher que le bellicisme du régime des mollahs à Idlib ne conduise à une catastrophe humanitaire et à prendre des mesures urgentes pour évincer les pasdaran de Syrie. C'est nécessaire pour mettre fin à la guerre et au massacre dans ce pays.
Le pillage des richesses du peuple iranien dans la guerre intervient alors que l'inflation, le chômage et la dévaluation de la monnaie nationale ont mis à bout une population. Au cours de la vague de manifestations à l’échelle nationale, le peuple iranien a exprimé à plusieurs reprises son opposition au bellissime des mollahs avec le slogan « Quittez la Syrie, pensez à nous ».

Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 septembre 2018

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