samedi 8 janvier 2022

Iran : Trois prisonnières politiques condamnées à un total de 12 ans de prison pour avoir soutenu l’OMPI

 Les autorités saisissent une propriété de l’une d’entre elles

Les trois prisonnières avaient déjà été emprisonnées pendant de nombreuses années dans les années 1980 et 2010

Le jeudi 6 janvier 2009, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné trois femmes à un total de 12 ans de prison pour « activités de propagande contre le régime » et « complot visant à porter atteinte à la sécurité nationale en coopérant avec l’organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK)« .

Selon les verdicts inhumains, Makhsous Boukhara’i, 63 ans, et Azar Moussazadeh, 59 ans, ont été condamnées à cinq ans de prison chacune, et Roghiyeh Sultan Mirza’i, 69 ans, à deux ans de détention. Le tribunal a ordonné la confiscation de son jardin à Shahriar. Selon le verdict, les trois prisonnières se sont « rassemblées et concertées » dans le jardin de Mme Mirza’i. Le régime a assassiné quatre membres de la famille de Mme Mirza’i.

Toutes trois ont été prisonnières politiques dans les années 1980, passant de nombreuses années en prison. En outre, Mme Boukhara’i et Mme Moussazadeh avaient aussi été arrêtées dans les années 2010 et incarcérées de longues années. Le mari de Mme Moussazadeh est une victime du massacre de 1988.

La Résistance iranienne appelle les Nations unies et tous les défenseurs des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à condamner ces sentences criminelles et moyenâgeuses. Elle les appelle aussi à prendre des mesures immédiates pour obtenir la libération des prisonniers politiques, en particulier des femmes. Le dossier des violations des droits humains par le régime clérical doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants doivent être traduits en justice.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 7 janvier 2022

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire