mardi 11 janvier 2022

L’enseignante de langue kurde Zahra Mohammadi et la militante Shadi Gilak emprisonnées

 CNRI Femmes – Zahra Mohammadi, professeur de langue kurde, et Shadi Gilak, militante civile, ont été emmenées en prihttps://www.maryam-rajavi.com/fr/lonu-condamnant-les-violations-des-droits-humains-en-iran/son pour y purger leur peine. Zahra Mohammadi est condamnée à 5 ans de prison et Shadi Gilak à un an de prison.

Zahra Mohammadi, professeur de langue kurde

Zahra Mohammadi, une enseignante de langue kurde âgée de 30 ans, a été transférée dans le quartier des femmes du centre correctionnel de Sanandaj le samedi 8 janvier 2022, pour y purger une peine de cinq ans de prison.

Lorsque la nouvelle de l’incarcération de cette professeur de langue kurde s’est répandue dans l’opinion publique, des dizaines d’habitants de Sanandaj se sont rassemblés devant le parquet pour exprimer leur colère.

Devant la prison, Zahra Mohammadi a rencontré une grande foule venue lui faire ses adieux. Elle a exprimé sa gratitude et a déclaré dans ses brèves remarques : “Je ne m’attendais pas à ce que vous veniez ici m’accompagner jusqu’à la prison. Cela me fait chaud au cœur et je vous assure que durant tous les moments de ma détention, l’ennemi regrettera de m’avoir enfermée. Je vous remercie encore et je répète que l’ennemi regrettera de mettre tout son espoir dans à mon incarcération.”

La Cour suprême a rejeté l’appel de Mme Mohammadi visant à réviser sa peine conformément à l’article 477 du code pénal

Zahra Mohammadi, 30 ans, vit à Sanandaj. Elle est titulaire d’une maîtrise en géopolitique de l’université de Birjand.

Les services de renseignement ont fait irruption à son domicile le 23 mai 2019 pour l’arrêter. Elle a été libérée temporairement et sous condition au bout de six mois, moyennant une caution de 700 millions de tomans.

En juillet 2020, Zahra Mohammadi a été condamnée à 10 ans de prison pour avoir “formé un groupe contre la sécurité nationale.” Plus tard, en octobre, sa peine a été commuée à cinq ans.

Shadi Gilak, activiste civile

Shadi Gilak, activiste civile

Shadi Gilak, une militante civile vivant à Téhéran, a été envoyée à la prison d’Evine le samedi 8 janvier 2022 pour purger une peine d’un an. Elle a été jugée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran et condamnée à un an de prison pour “propagande contre le régime”.

Le mari de Shadi Gilak, Arash Johari, purge également sa peine à la prison d’Evine. Arash Johari est un militant syndical. Le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamné à 16 ans de prison.

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