CNRI- Le 5 septembre, des centaines de retraités et d’allocataires se sont rassemblés devant les sièges de l’Organisation de la sécurité sociale du régime pour protester contre la pauvreté, l’inflation et la vie chère. Les retraités sont venus de Téhéran, Machad, Racht, Ahwaz, Bouchehr, Karadj, Oroumieh, Tabriz, Arak, Bojnourd, Khorramabad, Kerman, Lahijan, Suze, Nichapour et d’autres villes d’Iran pour réclamer leurs droits. Les forces de sécurité et les forces anti-émeutes étaient présentes avec leur équipement complet pour empêcher les gens de se joindre aux manifestants.
Malgré les promesses de négociations avec les représentants des retraités, les manifestants à Téhéran ont poursuivi leur rassemblement en scandant « Nous ne céderons pas tant que nous n’aurons pas obtenu nos droits » et « Inflation, vie chère, Rohani doit réagir ».
Les retraités réclament une pension alignée sur l’inflation et les prix élevés. Ils veulent également gérer les syndicats et les centres de retraite eux-mêmes, sans l’intervention des agents du régime et des prédateurs.
Les manifestants ont également scandé des slogans tels que :
« A quand la fin des souffrances des retraités de la sécurité sociale ? »
« Le gouvernement doit payer sa dette à la sécurité sociale. »
« Il est grand temps de donner une pension égale aux retraités. »
« L’État est responsable de la Caisse des retraites en faillite. »
« Nous ne pourrons obtenir nos droits qu’en descendant dans la rue. »
Dans certaines villes, les forces répressives ont tenté d’empêcher les rassemblements en menaçant et en intimidant les retraités. À Racht, une retraitée a été arrêtée et emmenée. À Karadj, les agents ont encerclé les manifestants et les ont dispersés. À Yazd, les agents ont dispersé les retraités par la force, en disant que les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) avaient organisé le rassemblement.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 septembre 2020
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