mercredi 16 septembre 2020

Des prisonnières politiques de la prison de Qarchak attaquées à l’eau bouillante

Forough Taghipour (left) and Parastou Mo’ini (right)

Appel à une action urgente pour sauver la vie des prisonnières politiques en Iran et l’envoie d’une mission internationale pour inspecter les prisons en Iran

Dans la nuit du lundi 14 septembre 2020, le directeur criminel de la prison de Qarchak à Varamine a engagé deux mercenaires pour attaquer deux prisonnières politiques Forough Taghipour et Parastou Moïni. Les deux criminelles engagées – Zeinab Ghanbarnejad (alias Zeinab Saratani) et Narguesse Amir Ali – ont voulu agresser dans le quartier 6 de Qarchak les prisonnières politiques en leur jetant deux termos d’eau bouillante. Les autres prisonnières ont protégé de Forough Taghipour et Parastou Moïni pour empêcher qu’elles ne soient brûlées. Dans cette action, plusieurs prisonnières ont eu les mains et les pieds brûlés par les jets d’eau bouillante.

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne dans un communiqué datant du 24 août avait annoncé qu’à la demande du directeur de la prison de Qarchak , des détenues dangereuses et mercenaires ont été placées dans des quartiers de prisonnières politiques pour provoquer des affrontements et les frapper. Le communiqué disait que la vie de certaines prisonnières dont Forough Taghipour, Parastou Moïni et Zahra Safa’i était en grave danger. Zahra Safa’i avait déjà été menacée le 13 juin dernier par plusieurs mercenaires.

La commission des Femmes du CNRI appelle l’ONU et les autres organisations internationales des droits humains et de défense des libertés des femmes à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonnières politiques en Iran. Elle insiste une fois de plus sur l’envoi d’une mission internationale en Iran pour y inspecter les prisons et rencontrer les détenus politiques, en particulier les femmes. La torture et les mauvais traitements sont des méthodes connues du régime clérical contre les prisonniers politiques. Le silence et l’inaction face aux exécutions sont interprétés par la dictature religieuse comme un feu vert pour poursuivre la répression, la torture et les exécutions.

Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 15 septembre 2020

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