Le second, un champion de lutte iranien, Navid Afkari, a été exécuté en Iran le 12 septembre. Et ce, en dépit de la campagne internationale de grande envergure pour que la sentence ne soit pas appliquée. Le régime avait accusé Navid d’avoir tué un agent de sécurité. Il a nié cette accusation avec véhémence. En outre, il a déclaré que les agents du régime l’ont forcé à avouer sous la torture.
De nombreux Iraniens ont salué le jeune homme de 27 ans comme un héros national. Il est devenu un prisonnier politique iranien bien connu dans le monde entier grâce à ses courageuses déclarations sur l’injustice du régime.
L’utilisation de la peine de mort par le régime iranien contre les prisonniers politiques et les manifestants vise à intimider les protestataires potentiels et à empêcher de futures manifestations.
Le présent article énumère les noms d’autres prisonniers politiques qui se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes.
Le pénitencier du Grand Téhéran
Amirhossein Moradi, Mohammad Rajabi et Saeed Tamjidi ont été condamnés à mort pour leur participation aux manifestations de novembre 2019. Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien les a accusés d’être des « chefs d’émeute. »
Mohammad Rajabi et Saeed Tamjidi ont déclaré avoir reçu des coups de pied, avoir été suspendus la tête en bas et avoir été battus à plusieurs reprises. Amirhossein Moradi a déclaré que les interrogateurs l’ont torturé en le frappant, en lui administrant des chocs électriques et en lui comprimant la poitrine. Il a également fait état de problèmes rénaux douloureux, à la suite de ces tortures. Malgré cela, il n’a pas reçu de soins médicaux. Non seulement, ses « aveux » ont été obtenus sous la torture. Mais par ailleurs, le tribunal les a utilisés comme preuve pour les condamner tous les trois.
La prison Dastgerd d’Ispahan
Le pouvoir judiciaire a condamné Mohammad Bastami, Hadi Keyani (Kiani), Abbas Mohammadi, Majid Nazari Kondori, et Mehdi Salehi- Qaleh Shahrokhi, à deux peines de mort chacun pour « guerre contre Dieu » et « prise d’armes contre l’État. »
L’arrestation des cinq hommes, tous nés dans les années 1990, a eu lieu à Ispahan, dans le centre de l’Iran. Le régime les a accusés d’avoir participé à de vastes manifestations antigouvernementales fin 2017 et début 2018.
Les autorités les ont torturés. En plus, elles les ont soumis à d’intenses interrogatoires afin d’obtenir des aveux pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
La cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort des cinq manifestants.
La prison de Khorramabad
Mohammad Keshvari est un des manifestants iraniens dans le couloir de la mort en Iran. Le régime des mollahs l’a arrêté pour son rôle dans les manifestations de novembre 2019. Après cela, le tribunal révolutionnaire l’a condamné à mort, le 28 juin.
Source : Iran HRM
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