Urmia Central Prison
Dans l’après-midi du 15 septembre 2020, les unités spéciales des gardiens de la prison centrale d’Oroumieh ont attaqué et sévèrement battu des prisonniers politiques qui protestaient contre les conditions de détention difficiles, en particulier la situation créée par le coronavirus mortel. Les gardes criminels ont cassé et détruit tous les biens des prisonniers, y compris les télévisions et les réfrigérateurs, ainsi que d’autres biens personnels.
Lors de l’attaque, tous les livres, y compris des exemplaires du Coran, ont été profanés, ce qui a provoqué la colère des prisonniers. Plusieurs prisonniers politiques ont été blessés, et toutes les fenêtres et portes ont été brisées.
Au moment de la rédaction de ce communiqué, les gardes répressifs se rassemblaient toujours derrière le quartier des prisonniers politiques, cherchant à attaquer les prisonniers sous prétexte d’émeutes. De nombreux détenus politiques ont entamé une grève de la faim pour protester contre cette attaque brutale. La vie des prisonniers est en danger.
La Résistance iranienne souligne que le guide suprême du régime, Ali Khamenei, et le chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raïssi, sont responsables de tout ce qui arrive aux prisonniers politiques. Elle appelle les Nations unies et les organisations de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques en Iran. Elle souligne également la nécessité d’une visite en Iran d’une commission internationale d’enquête pour rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 septembre 2020
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