· Appel à la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des condamnés à mort
· Le chef du pouvoir judiciaire: Chef du pouvoir judiciaire : L’agitation ne doit pas et ne peut pas influencer l’opinion du juge
Le régime inhumain des mollahs, par crainte de l’accueil réservé par l’ensemble de la jeunesse aux Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et à la Résistance iranienne, et afin de créer un climat de terreur pour empêcher la montée des soulèvements populaires, a condamné au tribunal de la prison d’Evine ces derniers jours plusieurs partisans de l’OMPI pour « guerre contre Dieu », les mettant ainsi face au risque d’une exécution.
Un certain nombre de prisonniers politiques ont déjà été condamnés à mort par le régime et les condamnations à mort de certains d’entre eux ont été approuvées par la Cour suprême et sont en attente d’exécution.
Au même moment, hier, le chef de l’appareil judiciaire du régime, Ebrahim Raïssi, a réagi au tollé international soulevé par l’exécution criminelle de Navid Afkari. Il a déclaré : « Les juges en quête de justice qui doivent répondre à Dieu rendent des verdicts basés sur la loi et la charia. L’agitation ne doivent pas et ne peuvent pas influencer l’opinion d’un juge. »
Ali Bagheri, adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire, a évoqué les nombreuses manifesttaions contre la pendaison de Navid Afkari par des Iraniens à l’étranger et a déclaré : « Ceux dont les mains sont tachées du sang de la nation iranienne sont censés crier dans les capitales européennes : ‘meurtrier, nous poursuivrons ton chemin’ ». Il a effrontément attaqué les pays européens pour avoir permis aux Iraniens d’exprimer leur indignation face à l’exécution barbare d’Afkari, en affirmant qu’ils «soutiennent le meurtre sous le couvert des droits de l’homme ».
Il a également fait référence à un tweet de l’ambassadeur allemand en Iran concernant l’exécution d’Afkari : « S’ils n’ont aucune idée de la justice et de la droiture, ils devraient au moins respecter les normes diplomatiques et ne pas devenir un porte-parole pour répandre des mensonges comme un groupe d’opposition ».
Soulignant que le régime iranien redoutant au plus haut point son renversement se livre à l’exécution des manifestants arrêtés, la Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité de l’ONU, le Secrétaire général, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme et le conseil des droits de l’homme de l’ONU, le HCR, l’UE de prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de prisonniers condamnés à mort à Evine et dans d’autres prisons. Elle réaffirme la nécessité d’envoyer une délégation internationale de visiter les prisons iraniennes et de rencontrer les prisonniers insurgés pour empêcher de nouvelles exécutions.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 septembre 2020
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