CNRI Femmes – L’un des sinistre « cadeaux » des mollahs depuis 40 ans de règne est la propagation de la pauvreté dans la société iranienne. Parmi les conséquences de l’augmentation de la pauvreté, il y a l’amère tragédie des enfants au travail, qui a eu des effets dévastateurs sur la société iranienne.
Au début de l’année scolaire en Iran, les médias officiels ont souligné l’amère tragédie des enfants au travail. « Chaque jour, nous voyons des enfants innocents à la croisée des chemins pour obtenir de l’argent afin de répondre à leurs besoins », ont-ils écrit. Selon un responsable de l’Assistance publique, 40% des enfants iraniens sont issus de familles démunies ». (Agence de presse ILNA, 7 juillet 2020)
Beaucoup de ces enfants ne peuvent pas étudier ou aller à l’école parce qu’ils n’ont même pas de certificat de naissance.
Le ramassage des ordures par les enfants équivaut à de l’esclavage moderne
Le ramassage des ordures est une occupation tragique lorsqu’il s’agit du travail des enfants. La mafia du ramassage des ordures en Iran est l’un des plus grands syndicats du crime organisé. Selon les représentants du gouvernement, seuls 2,5 % des bénéfices de la collecte des ordures vont aux enfants ; le reste va à la mafia.
La plupart des enfants qui travaillent comme éboueurs sont les soutiens de famille. Tant que le gouvernement ne soutiendra pas les familles financièrement, ces enfants continueront à travailler dans le cycle sans fin du travail de rue.
Le ramassage des ordures expose les enfants à une multitude de maux sociaux, dont la toxicomanie et la maltraitance. Par exemple, en 2019, au moins 1 200 enfants sous l’emprise de la drogue ont été remis à l’Organisation d’aide sociale. (Agence ILNA – 7 juillet 2020)
Une jeune chiffonnière forcée de tomber enceinte
La présence de filles est une autre dimension de l’amère tragédie des enfants au travail. Selon les responsables du régime, les femmes et les filles ont également rejoint la foule des chiffonniers.
Shahnaz Remaram, membre de la présidence du conseil municipal de Machad, a fait des déclarations qui ont choqué la société iranienne. Selon elle, une chiffonnière d’à peine 14 ans a dû tomber enceinte pour assurer sa survie, en vendant son bébé pour 20 à 30 millions de tomans. (Agence IMNA – 15 septembre 2020)
Shahrvand, un journal officiel, a récemment publié un reportage sur l’achat et la vente de bébés sur Instagram pour des millions de tomans. Selon cette nouvelle, les bébés garçons peuvent être vendus pour environ 50 millions de tomans ; les filles coutent 70 à 80 millions de tomans. Il est certain que beaucoup de ces enfants retourneront à la rue sans leur famille.
La municipalité emprisonne les petits travaillent
Un autre exemple récemment rendu public est l’emprisonnement d’enfants au travail par des agents municipaux. Le 9 septembre 2020, trois de quatre enfants travailleurs disparus ont été retrouvés morts dans le canal d’eau de Shahinshahr. Les agents municipaux les avaient détenus environ une semaine avant que leurs corps ne soient retrouvés. Les personnes qui ont découvert les petits corps sans vie ont pu dénoncer les crimes des agents municipaux.
Une armée d’enfants au travail
Les responsables du régime iranien n’ont pas fourni de chiffres clairs sur les enfants au travail en Iran. Cependant, le grand nombre d’enfants qui travaillent dans les rues, en particulier dans les grandes villes, révèle la vérité.
Il y a trois ans, une députée du Majlis a estimé que le nombre d’enfants au travail était de 3 à 7 millions. (Nahid Tajeddin, membre de la Commission sociale, salamatnews.com, 17 septembre 2017)
Cependant, Habibollah Massoudi-Farid, adjoint aux affaires sociales de l’organisation de protection sociale, a récemment annoncé un chiffre différent, déclarant : « Il y a 70 000 enfants qui travaillent (…) bien sûr, la situation des enfants qui travaillent dans les ateliers est différente, et aucun chiffre spécifique n’est disponible à leur sujet. Beaucoup d’ateliers qui emploient des enfants travailleurs ne sont pas légaux ; ils n’ont pas de panneaux et ne sont donc pas visibles au public. » (Agence ISNA – 10 septembre 2020).
Il est clair, en raison de la faillite économique résultant de la gabegie du régime, que la pauvreté s’est répandue rapidement dans la société iranienne. Les statistiques de Massoudi-Farid, qui ne font référence à aucun lieu précis, ne peuvent être correctes.
Sans proposer de solution au problème du nombre croissant d’enfants qui travaillent, Ramaram, membre du conseil municipal de Machad, a reconnu : « La pauvreté croissante a forcé les citoyens à vivre dans des bidonvilles en banlieue. La démographie galopante des bidonvilles produit encore plus de maux sociaux. Le travail des enfants dans le secteur du ramassage des ordures est le résultat de la pauvreté et de la vie dans les bidonvilles. »
Sous le régime totalitaire et pilleur de l’Iran, l’abandon scolaire pour rejoindre l’armée des enfants au travail gagne de l’ampleur.
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