mercredi 23 septembre 2020

Quatre femmes parmi les partisans de l’OMPI/MEK arrêtés et sous la torture


La commission des femmes du CNRI réitère son appel à sauver la vie des prisonniers politiques en Iran

CNRI Femmes – Quatre femmes font partie des partisans de l’OMPI/MEK arrêtés ces derniers mois, qui sont torturés et menacés de mort.

Parallèlement à la condamnation à mort et à de longues peines de prison des manifestants détenus, le régime clérical a intensifié ses arrestations de jeunes et de familles soutenant l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Le secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne a publié le 16 septembre 2020, une déclaration annonçant les noms de sept autres partisans de l’OMPI/MEK, dont quatre femmes ayant été arrêtées ces derniers mois. Toutes les personnes arrêtées sont sous la torture.

Zeinab Hamrang, 45 ans, originaire d’Ardebil. Des agents du Département du renseignement l’ont arrêtée dans la ville de Khoy au début du mois de septembre alors qu’elle se rendait avec sa fille dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Elle a été incarcérée à la prison d’Evine à Téhéran le 5 septembre 2020.

Sedigheh Morsali, 55 ans, de Qom. Elle a été arrêtée lors d’une descente à son domicile en août. Le frère de Mme Morsali, Ali, a été exécuté en 1981 pour avoir soutenu l’OMPI/MEK.

Aghdas Pour-Eshragh, 64 ans, enseignante à Téhéran. Elle a été arrêtée le 26 juillet 2020. Elle est actuellement détenue dans la sinistre section 209 de la prison d’Evine dirigée par le ministère du Renseignement.

Khadijeh (Yalda) Imamdoust, 47 ans, originaire d’Ilam. Elle a été arrêtée à la mi-juin à son domicile à Ispahan.

M. Esmail Kazemzadeh, 61 ans, de Sarab ; Vahid Papi, 35 ans, d’Andimeshk ; et Esmail Namazi, 39 ans, de Behbahan, figurent également parmi les personnes arrêtées en juin, juillet et août par les services de renseignements des mollahs.

La commission des Femmes du CNRI réitère l’appel de la Résistance iranienne à sauver la vie des prisonniers politiques en Iran et demande instamment au Secrétaire général des Nations unies et aux agences et rapporteurs concernés de prendre des mesures immédiates et efficaces pour obtenir la libération des prisonniers politiques en Iran, en particulier des femmes.

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