Razaghi a noté qu’environ 30 millions d’Iraniens sont au chômage, soit près d’un tiers du pays. En outre, ceux qui travaillent ne gagnent pas assez pour vivre. Par conséquent, 60 millions d’Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté, de sorte que la situation économique est « très mauvaise. »
Une population abandonnée par les mollahs
En effet, le secrétaire général du Centre suprême des syndicats de travailleurs, Hadi Abavi, a déclaré que si le seuil de pauvreté est de 10 millions de tomans, ceux qui ont un emploi à temps plein peuvent gagner seulement 2 millions de tomans sur la base du salaire minimum. Cela signifie que de nombreux Iraniens travaillent plus de 40 heures par semaine car ils ont un deuxième ou troisième emploi.
Lundi, M. Abavi a déclaré : « Le gouvernement doit faire quelque chose pour les travailleurs. »
Razaghi a déclaré que le régime avait « pratiquement abandonné l’économie ». Cela a conduit à une forte augmentation des prix des produits de base, comme les œufs et le beurre, avec des fluctuations de prix quasi quotidiennes. Il a qualifié cela d’ « illogique » et s’interroge sur ce que fait le gouvernement pour contrôler ces prix.
Des informations en provenance d’Iran ont indiqué que les Iraniens appauvris n’ont pas les moyens de s’offrir des denrées alimentaires de base et que ces biens doivent être rationnés.
Une économie qui ne profite qu’aux dirigeants
Razaghi a indiqué que le régime facilitait l’importation de biens par « certaines personnes » – les pasdarans – sans aucune supervision. Ainsi, ces importations font monter les prix en flèche. Il a demandé pourquoi la Banque centrale n’intervient pas. Il a déclaré que les actions du régime démontrent qu’il augmente intentionnellement les prix.
Selon d’autres informations, un chercheur et économiste iranien, Ehsan Soltani, a annoncé que le véritable taux d’inflation en Iran était de 60%. Cela est bien au-delà de l’annonce officielle du régime de 30 %.
Soltani a déclaré dimanche à ILNA que le Centre des statistiques d’Iran cachait la vérité parce qu’il était sous la pression du régime. Il a également indiqué que le taux d’inflation s’élèverait peut-être à plus de 70 % au cours de la seconde moitié de l’année perse, soit la période du 21 septembre au 20 mars.
Source : Iran Focus (site anglais)
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