lundi 10 janvier 2022

Six prisonniers politiques face à de nouvelles accusations

 CSDHI – Dans le pénitencier du Grand Téhéran, six prisonniers politiques battus par des criminels violents engagés par les autorités carcérales, se sont rendus au tribunal pour faire face à de nouvelles accusations.

Nouvelles charges contre six prisonniers politiques

Le 8 janvier, la branche 101 du tribunal pénal de Hassanabad Fashafuyeh a jugé les prisonniers politiques Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi, Shapour Ehsani Rad, Esmail Gerami, Alireza Farshi et un autre prisonnier, sur la fausse accusation d' » émeute en prison « .

Les nouveaux chefs d’accusation, déposés contre eux à la suite d’une plainte des responsables de la prison, comprennent l’émeute par la participation à des manifestations en prison et l’organisation de célébrations en prison.

En outre, une confrontation en octobre 2021, au cours de laquelle des criminels violents ont attaqué des prisonniers politiques avec des couteaux, faisait partie des charges retenues contre les six prisonniers politiques.

En octobre 2021, des détenus violent ont passé à tabac les six prisonniers politiques

Les six prisonniers politiques ont été battus le 8 octobre, dans le tristement célèbre pénitencier du Grand Téhéran. Ce dernier est également connu sous le nom de Fashafuyeh. Il se trouve à 30 kilomètres au sud de Téhéran. Des prisonniers violents engagés par les autorités pénitentiaires les ont sévèrement battus.

Les prisonniers ont déposé plusieurs fois des plaintes afin d’être transférés dans d’autres sections en raison des conditions d’insécurité. Toutefois, elles sont restées sans réponse. Shapour Ehsani Rad, Pouya Ghobadi, Esmail Gerami, Akbar Bagheri et Akbar Faraji ont été conduits à l’infirmerie de la prison après avoir été battus et blessés.

Le pénitencier du Grand Téhéran se situe à la périphérie de la ville. Donc, personne ne surveille les actions des gardiens et des autorités pénitentiaires.

Les énoncés des nouvelles condamnations

Alireza Farshi DizajYekan est un défenseur azerbaïdjanais des droits humains turcs. Il purge une peine de deux ans de prison pour avoir défendu les droits de la langue maternelle. Mais aussi parce qu’il a publié en ligne des informations sur des militants emprisonnés et mené d’autres activités pacifiques.

Shapour Ehsani-Rad est un militant ouvrier que l’Iran a condamné à six ans de prison. Malgré son état physique critique et ses problèmes de dos, les autorités iraniennes l’ont privé de tout traitement médical.

Pouya Ghobadi est un prisonnier politique de 27 ans, condamné à cinq ans de prison. Les autorités judiciaires l’ont accusé d’avoir mené une guerre contre Dieu ou « moharebeh ».

Esmail Gerami est également un militant ouvrier, condamné à cinq ans de prison, 74 coups de fouet et une amende de 2 millions de tomans pour « rassemblement et collusion contre l’État ». Il est âgé de 67 ans.

Les autorités judiciaires ont condamné Akbar Bagheri à neuf ans de prison en 2018 pour son appartenance à des groupes d’opposition et « diffusion de propagande contre l’État ». Akbar Faraji est un militant sur Internet. Il est en détention en 2018. La justice iranienne a condamné Akbar à six ans de prison.

Source : Iran HRM

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