jeudi 4 décembre 2025

Novembre 2025 : le plus sanglant en 37 ans, avec 335 exécutions dont 7 femmes, et deux pendaisons barbares en public

 · Le massacre se poursuit en décembre avec encore plus d’intensité : au moins 44 exécutions en trois jours, soit une exécution toutes les 90 minutes.

· Khamenei tente d’empêcher un soulèvement par une vague d’exécutions, mais ne fait qu’attiser la colère d’un peuple enchaîné. Ce régime de pendaison et de terreur doit être mis au ban de la communauté internationale, et ses dirigeants traduits en justice pour crimes contre l’humanité et génocide.

Les bourreaux de Khamenei ont exécuté en novembre un total effroyable de 335 prisonniers, dont 7 femmes. Deux des victimes ont été pendues en public dans des scènes d’une brutalité que seule la dictature religieuse au pouvoir en Iran sait commettre.

L’exode croissant des talentueux diplômés iraniens révèle une fracture profonde entre la jeunesse et les institutions du régime d’Iran

 Les images devenues virales montrant des groupes entiers de diplômés iraniens partis s’installer à l’étranger ont ravivé l’inquiétude, la tristesse et un débat national sur la fuite des cerveaux, phénomène qui s’intensifie depuis des années.

À première vue, ces photos ressemblent à de simples portraits de jeunes diplômés iraniens entamant une nouvelle vie hors du pays. Mais derrière ces clichés se cache le symbole d’un drame national : la disparition progressive des esprits les plus talentueux, les plus ambitieux et les plus prometteurs du pays.

Le chef du pouvoir judiciaire du régime iranien annonce une nouvelle directive pour réprimer la promotion du « mauvais hijab »

 Le chef du pouvoir judiciaire du régime iranien a menacé de prendre des mesures fermes contre les institutions accusées de « promouvoir l’indécence et le mauvais port du hijab ». Gholamhossein Mohseni Ejei a déclaré que les sanctions seraient durcies et que les commerces contrevenants — tels que boutiques, cafés et restaurants — seraient désormais fermés pour de longues périodes. Ejei, figure de longue date au sein de l’appareil judiciaire, est connu pour son rôle dans des poursuites à caractère politique.

En déplacement à Yazd, il a indiqué avoir récemment émis une directive obligeant les services de renseignement à identifier ce qu’il qualifie de « réseaux organisés promouvant l’indécence et le mauvais hijab ».

mercredi 3 décembre 2025

Washington Post : Les agissements des dirigeants de Téhéran sont un exemple flagrant de ce qu’il ne faut pas faire en matière de gestion économique.

 Le Washington Post, dans un article sur la crise de pénurie d'eau en Iran , a écrit :

L'Iran est surtout connu pour exporter la terreur et le chaos au Moyen-Orient, mais ses dirigeants offrent aussi un exemple flagrant de mauvaise gestion économique. Prenons par exemple son penchant persistant, depuis des décennies, pour la politique industrielle.
Un article paru le mardi 2 décembre soulignait que les restrictions commerciales et l'obsession de l'autosuffisance ont empêché Téhéran de compenser sa faible production agricole par des importations. Si le commerce international empiétait la situation des pays et que la politique industrielle les favorisait, l'Iran serait aujourd'hui une nation prospère.

Grèves à Shush et rassemblements à Fars et Kermanshah : une journée de protestations en Iran

 Le 3 décembre 2025, une vague de protestations diverses a déferlé sur l’Iran, révélant les profondes fractures de la structure économique et du tissu social du pays. De la province occidentale de Kermanshah à la chaleur étouffante du Khuzestan méridional, des citoyens de tous horizons sont descendus dans la rue. Les manifestants — éleveurs de volailles, ouvriers, personnes handicapées — partageaient un même grief : un régime qui a abandonné son peuple au profit de la mauvaise gestion et de la négligence systémique.

Décès de Nader (Sasan) Jameshourani dans la prison de Kermanshah, Iran

 Un détenu nommé Nader (Sasan) Jameshourani est décédé d'un AVC le 29 novembre 2025 à la prison de Dizel-Abad, à Kermanshah. Selon les informations disponibles, son décès est directement imputable à l'absence de soins médicaux essentiels et aux retards considérables dans son transfert vers un hôpital.

Nader (Sasan) Jamashourani, habitant du village de Jamashouran, dans la province de Kermanshah, avait été arrêté il y a près de vingt ans pour « vol » et condamné à une longue peine de prison. Il est décédé malgré des avertissements répétés concernant la détérioration de son état de santé et des douleurs intenses ainsi qu'une faiblesse physique persistante au cours de la période précédant son décès.

Une prisonnière exécutée à la prison de Vakilabad, à Mashhad

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; Aux premières heures du mercredi 3 décembre 2025, une détenue a été pendue à la prison de Vakilabad à Mashhad .

Elle avait déjà été condamnée à mort pour des accusations liées à des infractions liées à la drogue.