mardi 16 décembre 2025

Le champion de boxe iranien Mohammad Javad Vafaei risque une exécution imminente alors que le régime intensifie la répression

 Le 15 décembre 2025, Mohammad Javad Vafa’i a été informé à la prison de Vakilabad à Machhad que sa demande de nouveau procès avait été rejetée par la Cour suprême du régime.

Le même jour, sa mère de Javad a obtenu de manière inattendue l’autorisation de lui rendre visite à la prison de Vakilabad, ce qui pourrait laisser présager son exécution imminente. De plus, elle a été informée par un appel téléphonique de la prison que sa condamnation avait été transmise au département chargé de l’exécution des peines à Machhad. Sa vie est désormais en grand danger.

Des manifestations éclatent dans de nombreux secteurs en Iran suite à l’effondrement du rial et à l’aggravation de la corruption du régime

 Le lundi 15 décembre 2025, une vague de protestations a déferlé sur l’Iran, des rues animées de Téhéran à la province du Khouzistan, dans le sud-ouest du pays. Alors que la monnaie nationale poursuit sa chute libre – le dollar américain atteignant un record historique de 131 000 tomans – le mécontentement s’est emparé de presque toutes les couches de la société. Des retraités, des soignants et des étudiants ont organisé des manifestations simultanées, unis par une même constatation : leur pauvreté est la conséquence directe du pillage systémique perpétré par des institutions affiliées à l’État.

Au moins 66 livreurs de carburant ont été tués dans des accidents de la route en Iran en 9 mois.

 D'après les médias, au moins 66 livreurs de carburant ont perdu la vie dans des accidents de la route en Iran au cours des neuf derniers mois. La plupart de ces décès sont survenus sur les routes du sud de la province du Sistan-et-Baloutchistan.

Le journal d'État Ham-Mihan a rapporté dans son édition du dimanche 14 décembre que, du début du mois persan de Farvardin jusqu'à la mi-Azar de l'année en cours (du 20 mars au début décembre), l'identité et le décès de 62 porteurs de carburant sur les routes du sud du Sistan-et-Baloutchistan ont été enregistrés, dont neuf étaient des adolescents.

Neuf ouvriers tués dans la zone industrielle de Dolatabad à Ispahan

 🔻 À la suite d’une intoxication au gaz dans l’une des unités d’atelier situées dans la zone industrielle de Dolatabad, dans le comté de Barkhar, à Ispahan, le lundi 24 Azar, neuf travailleurs ont perdu la vie. La mort de ces ouvriers, due à l’absence de sécurité sur le lieu de travail, constitue un autre crime du régime au pouvoir en Iran.

lundi 15 décembre 2025

La mauvaise gestion de l'eau par le régime iranien menace de faire s'effondrer près de la moitié du pays.

 Les autorités reconnaissent que l'affaissement des sols à l'échelle nationale menace les villes, les infrastructures et le patrimoine ancien, conséquences de décennies de négligence du régime.

De hauts responsables du régime iranien reconnaissent désormais ouvertement une crise d'affaissement des sols à l'échelle nationale, crise que les experts attribuent directement à une mauvaise gestion chronique des ressources en eau, à une extraction effrénée et à des années d'échecs politiques. Pourtant, ces aveux interviennent alors qu'une grande partie des dégâts est déjà irréversible.

Des enseignants, des retraités et des travailleurs manifestent dans plusieurs villes d'Iran.

 Des groupes d'enseignants à Téhéran, des ouvriers du complexe agro-industriel de Mian-Ab, des boulangers à Ahvaz, des mineurs de Zareh-Shuran, des ouvriers licenciés de l'entreprise de fabrication de transformateurs de Koushkan, des ouvriers du complexe sidérurgique de Pasargad et des retraités de l'Organisation de la sécurité sociale et de l'industrie sidérurgique ont organisé des rassemblements de protestation dans diverses villes d'Iran.

Les droits de l'homme, talon d'Achille du régime iranien

 Pourquoi quatre décennies de violations systématiques révèlent que le régime iranien ne survit qu'en niant la dignité humaine — et pourquoi la prise de conscience le rend intenable.

Jamais dans la longue histoire de l'Iran, les « droits de l'homme » n'ont occupé une place aussi centrale – et aussi douloureuse – dans le vocabulaire politique et social du pays qu'au cours des 47 dernières années. Jamais auparavant la violation systématique de la Déclaration universelle des droits de l'homme n'avait été aussi généralisée, aussi normalisée et aussi essentielle à la survie d'un système en place.