Madame Farsi souffre de vertiges persistants et invalidants qui nécessitent une attention médicale urgente. Cependant, les lourdes restrictions imposées dans la prison et l’absence d’accès à des soins spécialisés ont interrompu son traitement médical.
Bien que les médecins de la prison aient prescrit des médicaments pour soulager ses symptômes, les responsables pénitentiaires refusent délibérément de lui fournir les traitements prescrits. Cette négligence intentionnelle aggrave sa souffrance et met désormais sa santé en danger critique.
La privation systématique de soins médicaux pour les prisonniers politiques constitue une forme flagrante de torture et une violation grave des droits humains. La communauté internationale ne doit pas rester silencieuse face à de tels abus.
Contexte et Affaire Judiciaire de Marzieh Farsi
Née en 1965 et résidant à Téhéran, Marzieh Farsi est mère de deux enfants. Elle a été arrêtée le 21 août 2023, à la veille de l’anniversaire des manifestations nationales de 2022 en Iran, puis transférée à la section 209 de la prison d’Evin. Le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à 15 ans de prison pour « rébellion armée (Baghi) » et « liens avec l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI) ».
Ce n’est pas la première fois qu’elle est emprisonnée. Elle avait déjà été arrêtée le 18 février 2020 à Chahr-e Rey, où elle a subi des interrogatoires et des actes de torture, avant d’être condamnée à cinq ans de prison. Après avoir purgé trois ans, elle a été libérée le 22 février 2023, pour être de nouveau arrêtée moins d’un an plus tard.
Marzieh Farsi est aujourd’hui maintenue en détention à la prison d’Evin dans un état de santé alarmant. La poursuite de la négligence médicale et le refus de traitement d’urgence suscitent de vives inquiétudes quant à sa survie.
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