Farhad Salimi, Qassem Absteh, Davoud Abdollahi, Ayoub Karimi, Anwar Khezri, Khosrow Besharat, et Kamran Sheikha, incarcérés dans les prisons d’Oroumieh, Evine et Gohardasht depuis 11 ans, avaient été précédemment condamnés à mort par les 41e et 42e branche de la Cour suprême. En raison de l’objection des familles des prisonniers, la Cour suprême avait accepté un nouveau procès en appel et renvoyé l’affaire à la 38e branche.
Ces sept prisonniers politiques ont été arrêtés en 2009 sur la base d’un scénario truqué par le ministère du Renseignement et ont été accusés d’ « agir contre la sécurité nationale », de « propagande contre le régime », d’ « appartenance à des groupes salafistes », de « corruption sur terre » et de « guerre contre Dieu ». Ils ont fait à plusieurs reprises une grève de la faim pour protester contre les conditions de détention inhumaines.
Ces peines d’exécution sont destinées à faire peur à la population et à prévenir les soulèvements populaires. La Résistance iranienne exhorte le Secrétaire général des Nations unies, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme et les rapporteurs spéciaux des Nations unies concernés, ainsi que les organisations internationales des droits de l’homme, à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de ces prisonniers. Elle réitère également la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons en Iran et rencontrer les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 septembre 2020
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