La situation des femmes à la prison Sepidar d’Ahwaz est extrêmement critique. La torture et le harcèlement continus, ainsi que le coronavirus et les coupures incessantes d’eau et d’électricité, et le manque de moyens minimum de refroidissement de l’air dans la chaleur torride du Khouzistan, ont rendu la situation intenable pour les détenues, en particulier les prisonnières politiques. Cette situation est dangereuse pour les femmes âgées et malades et leur cause de graves problèmes respiratoires.
Le seul climatiseur vétuste du quartier des femmes est en panne. En raison de la chaleur extrême et du surpeuplement de la prison, l’état des malades s’est aggravé, de sorte que la chaleur a fait perdre connaissance à une détenue qui s’est effondrée à terre.
Une autre détenue, soupçonnée d’avoir contracté le coronavirus, a été hospitalisée à l’extérieur de la prison. Mais elle a été renvoyée dans sa section carcérale sans passer par la quarantaine. Jusqu’à présent, au moins 50 détenues ont attrapé le coronavirus.
Les protestations des détenues n’ont abouti à rien, et la seule ligne téléphonique existante est généralement coupée, ce qui rend pratiquement impossible aux détenues de communiquer avec leur famille.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne exhorte la communauté internationale, les défenseurs des droits humains et les militantes des droits des femmes à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de prisonnières et des prisonniers politiques. Elle les appelle à se rendre en Iran dans une commission d’enquête internationale pour rencontrer des prisonniers, en particulier les femmes.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 septembre 2020
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