CNRI Femme - La Cour d’appel de la province de Téhéran a confirmé la peine de 3 ans et 6 mois de détention prononcée contre une journaliste accusée de « rassemblement et collusion ». la journaliste Nada Sabouri purge sa peine depuis le 7 août 2020 dans le quartier des femmes de la prison d’Evine.
En avril 2014, la journaliste Nada Sabouri a accompagné des familles des prisonniers politiques dans leurs rassemblements de protestation devant le parlement des mollahs, le bureau du procureur et le bureau du président des mollahs. Ces rassemblements étaient destinés à protester contre le passage à tabac brutal des prisonniers politiques dans le quartier 350 de la prison d’Evine. Mme Sabouri et six autres personnes ont été arrêtées pendant ces manifestations.
Le 14 avril 2014, les gardes spéciaux de la prison d’Evine avaient fait une descente dans le quartier 350 et ont brutalisé les prisonniers politiques qui y étaient détenus. Un certain nombre de prisonniers politiques avaient été blessés puis placés en isolement. L’un de ces prisonniers politiques, Gholamreza Khosravi, avait ensuite été exécuté.
Le 31 août 2020, des agents des services de renseignement de Téhéran ont appréhendé la militante civile Shakila Monfared alors qu’elle quittait son domicile. Ils l’ont emmenée dans un lieu tenu secret et au moment où cette nouvelle est rédigée, aucune information n’est disponible sur sa situation et son lieu de détention.
Par ailleurs, la deuxième branche du parquet de Sanandaj a prolongé la détention de Faranak Jamshidi d’un mois, probablement pour la poursuite de l’enquête des services de renseignement. Mme Jamshidi est en garde à vue dans le centre de détention des services de renseignement de Sanandaj pendant la journée. Elle passe ses nuits au centre de détention de Sanandaj, la capitale du Kurdistan iranien.
Faranak Jamshidi est une activiste civile et environnementale. Elle a été arrêtée et détenue pour “propagande contre l’État” et “action contre la sécurité nationale”.
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