CSDHI – La hausse des taux de change et l’inflation en Iran ont un impact significatif sur le prix de la vie des gens et sur la réduction de leur pouvoir d’achat. Le panier alimentaire des iraniens a considérablement diminué.
La paupérisation de l’Iran
La majorité d’entre eux sont menacés par la pauvreté. De surcroît, l’écart entre les classes a atteint un pic, ce que confirme le coefficient de Gini. En raison des mauvaises politiques du gouvernement, les paniers alimentaires de la population rétrécissent chaque année.
Certains experts du régime estiment qu’ « entre 2005 et 2019, le panier alimentaire iranien a diminué d’environ 30 %. » (Le Quotidien Setareh Sobh, le 7 septembre).
Ali Akbar Sayari, le vice-ministre de la santé du régime, a admis : « Actuellement, 30 % de la population du pays a faim. Elle n’a pas de nourriture, ce qui est également confirmé par le ministère de la santé. » (Site Aftab, le 20 août 2016)
Les paniers sont vides
À l’époque où ce responsable a dit que 30 % de la population n’avait rien à manger, la majorité était en dessous du seuil de pauvreté. En même temps, de nombreuses tables étaient vides d’aliments essentiels et les gens étaient sous-alimentés.
Maintenant, quatre ans se sont écoulés depuis. Et à mesure que l’économie du pays s’appauvrit d’année en année, on remarque à quel point les paniers alimentaires des iraniens sont vides.
Le chômage et la baisse du pouvoir d’achat
L’un de ces signes de pauvreté, c’est l’augmentation de l’armée des chômeurs, des éboueurs, des enfants travailleurs et des mendiants qui frappent à toutes les portes pour obtenir juste un morceau de pain.
En 2018, alors que le prix du dollar était d’environ 16 000 tomans et n’atteignait pas le prix actuel de 23 000 à 26 000 tomans, le pouvoir d’achat de la population a diminué de 80 %. Il est clair que dans la situation actuelle, le pouvoir d’achat des gens est beaucoup plus faible. Par conséquent, leurs tables sont de plus en plus petites.
À cet égard, le quotidien Etemad, a écrit un article, le 6 septembre, intitulé « La hausse des prix des denrées alimentaires augmente le risque de malnutrition. » « Ces dernières années, l’affaiblissement du pouvoir d’achat des ménages s’est intensifié. A tel point que les baisses occasionnelles de l’inflation n’ont pas pu affecter positivement la table des ménages et le rétrécissement de leur panier, notamment de produits alimentaires. Les observations sur le terrain montrent que les ménages achètent moins de nourriture qu’autrefois.
La viande disparaît peu à peu des assiettes
« Mais les dernières statistiques qui datent du dernier hiver montrent que « la consommation de viande par habitant dans les ménages du pays a diminué, passant de 6,8 kg en 2016 à 5,4 kg en 2018. Cependant, certaines informations non officielles indiquent la disparition des protéines tels que la viande et la volaille dans les ménages vulnérables du pays. Effectivement, pendant cette période, la viande rouge dont le prix a augmenté de 171 %, est passée de 35 000 tomans par kilo en avril 2016, à 95 000 tomans en mars 2018.
« D’autre part, le chef de l’Institut de recherche sur la nutrition et l’industrie alimentaire du pays a également parlé d’une différence de 134 kg dans la consommation de produits laitiers et de produits laitiers en Iran par rapport aux pays développés.
« Selon les dernières informations du Centre de la statistique sur les produits protéiques comme la viande rouge et blanche et la viande de volaille en août 2019, comparativement à la même période en 2018, il a connu une augmentation de 2,77 à 4,77 %. »
Selon le calcul de l’auteur de l’article d’Etemad, « le coût d’un mois de repas pour une famille de quatre personnes varie de 600.000 tomans à 2,5 millions de tomans. Si l’on considère que le salaire minimum approuvé pour cette année, qui est de 2,8 millions de tomans pour une famille, il ne restera que 300 000 tomans pour les autres coûts tels que le loyer, les soins, l’éducation et les divertissements ».
Les fruits sont hors de portée des pauvres
Concernant le prix élevé des fruits et ses effets sur la table des familles, le 12 août, le site internet officiel Khabar Fori a écrit : « Nous avons retiré la viande et la volaille de la table. Maintenant il est temps de manger des fruits et des légumes. On ne peut pas vivre avec de l’eau ! Le corps a besoin de protéines et de vitamines. Il y a beaucoup de choses à dire, mais personne n’écoute. »
Et en se référant aux interviews des personnes sur le marché des fruits et légumes, ce site web a ajouté : « Cette augmentation est si importante que seules les couches à hauts revenus peuvent se le permettre. Et une fois de plus, le reste de la société, qui se situe dans les couches moyennes ou faibles, ne peut pas se le permettre. Comment la classe ouvrière, avec un salaire de moins de 2 millions de tomans et le coût de la vie, peut-elle se le permettre ? Récemment, le fruit est devenu un objet que les pauvres ne peuvent regarder qu’à distance. Le consommer est devenu un rêve pour eux. »
La misère se répand partout
Et sur la table des travailleurs, le quotidien Resalat du 5 août écrivait : « Le salaire du travail n’atteint même pas la fin du mois. Vous devez fermer les yeux et éviter penser à beaucoup de choses pour que les roues de la vie puissent tourner. En un mot, vous devriez être obsédé par l’atmosphère revenu-dépense et gérer les coûts et les revenus d’une manière magistrale, de sorte que les enfants ne ressentent pas la misère.
« Croyez-moi, il y a des gens qui font leur journée avec une seule miche de pain. L’habillement, la nourriture et les divertissements sont des mots étranges pour certains travailleurs. »
La flambée des prix et les tables vides du peuple se trouvent dans une situation absolument désastreuse. Pourtant, le président du régime, Hassan Rouhani, a déclaré de manière insensée : « Heureusement, les chers habitants de notre pays ont pu constater que nous avons eu moins de difficultés à leur fournir les articles dont ils ont besoin. »
Source : Iran Focus (site anglais)
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