lundi 13 octobre 2025

Exécution de la peine inhumaine d'amputation d'un doigt d'un prisonnier en Iran

 La sentence inhumaine d'amputation des quatre doigts de la main droite d'un prisonnier nommé Mohsen Ashiri a été exécutée à la prison centrale d'Ispahan (prison de Dastgerd), malgré le consentement du plaignant à abandonner les charges.

La sentence d'amputation des quatre doigts de Mohsen Ashiri, un prisonnier de 37 ans originaire de Zazaran et résidant à Ispahan, a été exécutée mardi 30 septembre à la prison de Dastgerd.

Mohsen Ashiri a été arrêté il y a six ans pour vol. Le tribunal pénal d'Ispahan l'a condamné à six mois de prison et à l'amputation de quatre doigts de la main droite.

Après avoir purgé sa peine de prison, Mohsen a été libéré avec le consentement du plaignant et en versant une caution d'un milliard de tomans (environ 10 milliards de rials ou 10 000 dollars).

Cependant, en septembre, le tribunal l'a de nouveau convoqué et a annoncé qu'il devait augmenter sa caution à 200 milliards de tomans.

La justice cléricale a déclaré que dans le cas contraire, la sentence d'amputation du doigt serait exécutée.

En raison de son incapacité à payer la caution de 200 milliards de tomans, Mohsen Ashiri a été réarrêté et transféré à la prison de Dastgerd.

Moins d’un mois plus tard, la sentence inhumaine d’amputation de ses doigts a été exécutée.

Amputation des doigts de Mohsen Ashiri malgré le consentement du plaignant

Il convient de noter que des châtiments aussi inhumains, comme l'amputation des doigts des personnes condamnées pour vol, sont appliqués sous le régime iranien, tandis que des rapports sur une corruption massive et des détournements de fonds par des membres du régime apparaissent constamment dans les journaux et les médias d'État.

Le but est d’intimider la société et de supprimer toute conscience humaine éveillée.

Auparavant, le 10 juin, les doigts de deux autres prisonniers avaient également été amputés dans la prison d'Ispahan sur ordre de la justice du régime.

Amnesty International a réagi à cet acte inhumain, avertissant que de telles sanctions constituent des exemples clairs de « torture d’État » et de « violations flagrantes de la dignité humaine ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire