vendredi 10 octobre 2025

Iran : Exécution de 30 prisonniers les 7 et 8 octobre, à la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort

 1 654 exécutions d’octobre 2024 à octobre 2025

Alors que la majorité des pays du monde commémorent ce 10 octobre, la Journée mondiale contre la peine de mort, le criminel Khamenei continue, par des exécutions barbares et collectives, à plonger chaque jour davantage de familles iraniennes – en particulier des femmes et des enfants – dans le deuil, la détresse et l’orphelinat.

À la veille de cette journée internationale, ce régime potence a exécuté au moins 30 prisonniers en seulement deux jours, les mercredi 7 et 8 octobre – un crime atroce révélant la panique de la dictature religieuse face au risque d’une explosion de colère populaire.

Le 8 octobre, 18 prisonniers ont été pendus : Massoud Maleki à Ispahan ; Sajjad Amiri (37 ans) et Heshmat Foroughi (33 ans) à Chiraz ; Behnam Niknam à Amol ; Shahab Jaberi et un prénommé Rahman à Machhad ; Hossein Zareh, Seyed Mahmoud Hosseini, Mahmoud Valiallahi, Ahmad Mohammadi, Ali Saïdzadeh Fahimi, Arman Kakavand, Milad Yari, un prénommé Pedram, ainsi que quatre autres prisonniers à la prison de Qezel Hessar à Karadj.

La veille, le 7 octobre, 12 prisonniers ont été exécutés, dont Saber Nassiri à Aligoudarz et Jalal Moradi à Taybad. Les noms des autres victimes ont été publiés dans un communiqué précédent.

Le fascisme religieux au pouvoir en Iran a établi, entre le 1ᵉʳ octobre 2024 et le 30 septembre 2025, un bilan sanglant sans précédent. Durant cette période, 1 654 prisonniers ont été exécutés dans les 31 provinces du pays — soit une augmentation de 2,3 fois par rapport à la même période de l’année précédente (851 exécutions) et de 2,8 fois par rapport à l’année d’avant (693 exécutions).

Ces chiffres incluent 54 femmes, 8 mineurs délinquants et 10 exécutions publiques.
Sur ce total, 787 exécutions concernent des affaires liées à la drogue, alors que les principaux réseaux de trafic de stupéfiants sont contrôlés par les Gardiens de la révolution et le bureau de Khamenei.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire