Dans une lettre adressée à Alireza Kazemi, le ministre de l'Éducation du régime, Monadi écrit : « Nous avons été informés que cet élève de collège est décédé le 1er octobre des suites d'un arrêt cardiaque causé par des châtiments corporels et des contraintes physiques imposés par les responsables de l'école. »
Qualifiant l’incident de « profondément tragique », il a exhorté le ministre de l’Éducation à ordonner une enquête approfondie sur l’affaire et à en rendre compte à la Commission du Majlis sur l’éducation, la recherche et la technologie.
Monadi a souligné : « Les ordres nécessaires doivent être émis pour que nous n’assistions plus à des incidents aussi tragiques et déchirants. »
Le 2 octobre, le site d'information officiel Didban Iran , citant l'oncle de l'élève et les images de surveillance de l'école, a rapporté que l'élève avait été contraint de courir deux fois autour de la cour de récréation en guise de punition. Alors qu'il tentait ensuite de faire la queue, il est tombé par terre, se sentant mal.
Il a ajouté que Nima était en surpoids par rapport à ses pairs, ce qui a contribué à son arrêt cardiaque.
Les secours arrivés à l'école ont constaté que l'adolescent de quatorze ans avait perdu connaissance et que son cœur et ses poumons avaient cessé de fonctionner.
Les châtiments corporels infligés aux élèves dans les écoles iraniennes sont une tradition ancienne, et de nombreux rapports ont documenté de tels incidents au fil des ans. Cela montre que les châtiments corporels ne sont pas une relique du passé, mais qu'ils persistent dans les écoles du pays.
En novembre 2024, le quotidien d’État Ham-Mihan a publié un rapport intitulé « L’éducation par le fouet », révélant que les châtiments corporels des élèves se poursuivent dans les écoles iraniennes.
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