Lundi 13 octobre 2025, Zahra Golmakani, élève de quatrième année à l’école primaire Sheikh Sadough dans le district de Tabadkan à Machhad, a subi un arrêt cardiaque juste avant la récréation. Elle a été immédiatement transférée à un hôpital voisin, mais les efforts médicaux pour la sauver ont échoué.
Mardi, le Bureau des relations publiques du Département de l’éducation du Khorassan Razavi a confirmé son décès dans un communiqué officiel, sans fournir d’explication sur les circonstances ou les causes possibles de l’incident.
Ce drame marque le deuxième décès dû à un arrêt cardiaque dans les écoles iraniennes depuis le début de l’année scolaire en cours. Plus tôt, Nima Najafi, un élève de 14 ans à Zandjan, est décédé après avoir subi des punitions physiques et une pression excessive de la part des responsables scolaires, une affaire que la Commission parlementaire de l’éducation a finalement été contrainte de reconnaître.
La mort soudaine de Zahra Golmakani ne peut être considérée comme un événement isolé. Elle doit être comprise dans le cadre d’une crise systémique plus vaste touchant des millions d’enfants iraniens. L’aggravation des difficultés économiques, la malnutrition due à la pauvreté, ainsi que la corruption et le pillage profondément enracinés au sein du régime ont créé des conditions qui mettent en danger la santé et le bien-être mêmes des enfants.
Ces tragédies récurrentes ne sont pas de simples accidents ; elles sont les symptômes d’une infrastructure sociale et éducative en plein effondrement, minée par l’inégalité, la négligence et la décomposition institutionnelle sous le régime iranien.
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