Entre les 6 et 8 octobre 2025, de nombreuses villes d’Iran ont été le théâtre de vastes manifestations de travailleurs, de retraités, d’étudiants, d’agriculteurs, de chauffeurs et de familles en quête de justice. Ces mouvements ont reflété l’indignation croissante des Iraniens face à l’oppression et au pillage menés par le régime des mollahs.
Le 8 octobre, durant la semaine de campagne mondiale contre la peine de mort, des familles des prisonniers politiques et des mères endeuillées ont organisé des actions de protestation à Téhéran, Karadj, Tabriz, Rafsandjan, Sanandaj, Bouchehr, Yazd, Chahr-e Qods, Saqqez, Ilam, Robat Karim, Fariman, Gonbad-e-Kavous, Machhad, Garmsar, Babol, Sabzevar, Chiraz, Zahedan, Kangavar, Sonqor, Yassoudj, et Astaneh-ye Ashrafiyeh. Elles ont organisé des rassemblements de protestation, collé des affiches, inscrit des slogans sur les murs et publié des déclarations demandant l’abolition des condamnations à mort et la libération des prisonniers politiques.
Le même jour, à Tabriz, les travailleurs de l’entreprise Motogen sont entrés dans leur deuxième jour de grève. A Machhad, les boulangers ont protesté contre l’injustice dans la distribution et le versement des subventions avec le slogan « Le vol de pain ça suffit ! ». Ils ont déclaré que cela faisait trois mois qu’ils entendaient des fausses promesses. À Abhar, les sidérurgistes de Siaden se sont rassemblés devant le gouvernorat pour réclamer plusieurs mois de salaires impayés. À Andimeshk, les travailleurs journaliers municipaux ont également manifesté.
Le mardi 7 octobre, les étudiants de l’université Khajeh Nassir de Téhéran se sont rassemblés pour protester contre les politiques répressives imposées aux universités. À Chiraz, Qeshm et Ahwaz, des retraités et des employés de l’industrie pétrolière ont manifesté devant les bureaux des compagnies pétrolières. À Andimeshk, les employés municipaux ont à nouveau manifesté, tandis que d’autres rassemblements de travailleurs, d’enseignants et d’épargnants spoliés ont également été signalés.
Le 6 octobre, une vague de manifestations de retraités des télécommunications a eu lieu à Téhéran et dans au moins neuf autres villes, dont Tabriz, Ispahan, Chiraz, Kermanchah, Marivan, Hamedan, Zandjan, et dans les provinces de Khouzistan et Guilan. Les manifestants ont demandé la fin du pillage des avoirs des retraités par les institutions affiliées aux gardiens de la révolution et à « l’exécution de l’ordre du siège de l’imam Khomeiny ». Simultanément, les travailleurs officiels du secteur pétrolier dans les régions du sud – dont Assalouyeh, South Pars et Ahwaz – ont protesté contre l’inégalité des conditions salariales, la corruption systémique et le manque de sécurité de l’emploi.
À Téhéran, les candidats à l’examen d’embauche du ministère de l’éducation se sont à nouveau rassemblés devant le parlement des mollahs et le ministère pour protester contre l’attribution injuste de quotas. De leurs côtés, les demandeurs du plan national pour le logement à Kermanchah et Shahr-e Kord se sont rassemblés pour protester contre les promesses non tenues, en scandant : « Sept ans de promesses, mais pas une seule maison livrée.”
À Hamedan, des gens se sont rassemblées devant l’université pour condamner la présence d’étudiants des « Forces de la mobilisation populaire irakiennes » (PMF), en scandant : « Ordures ! Ordures ! »

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