Dans un communiqué, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a annoncé le nombre d'exécutions effectuées au cours de l'année écoulée comme suit :
Au cours de l'année écoulée (du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025), le fascisme religieux au pouvoir en Iran a enregistré un bilan sanglant et sans précédent en termes de cruauté et de criminalité. Durant cette période, 1 654 prisonniers ont été exécutés dans 31 provinces, soit une multiplication par 2,3 par rapport à la même période de l'année précédente (851 exécutions) et par 2,8 par rapport à l'année précédente (693 exécutions).
Le CNRI a également signalé que le nombre d'exécutions en 2025 (mars était de 1 200 : « Le nombre d'exécutions au cours des neuf premiers mois de 2025 atteint au moins 1 200. Ceci alors qu'en 2024, un total de 1 001 prisonniers ont été exécutés. Le nombre d'exécutions pendant le mandat de Masoud Pezeshkian a atteint 1 892.
Ce chiffre représente le nombre annuel d’exécutions le plus élevé en Iran depuis au moins quinze ans.
Selon la mission d’établissement des faits des Nations Unies, de nombreuses personnes exécutées avaient été condamnées à mort pour des accusations telles que « espionnage ».
La semaine dernière, le Conseil des gardiens du régime iranien a approuvé une loi étendant l'application de la peine de mort à des crimes vaguement définis, qualifiés d'« espionnage ». La Mission d'établissement des faits de l'ONU a averti que cette législation pourrait accélérer considérablement le rythme des exécutions en Iran.
Dans son précédent rapport, la Mission d’établissement des faits de l’ONU a souligné que les exécutions en Iran font partie d’une attaque généralisée et systématique contre les citoyens qui ont réclamé des droits et l’égalité lors des manifestations de 2022.
La Mission a également déclaré que de tels actes pourraient constituer des crimes contre l’humanité et engager la responsabilité pénale individuelle des personnes impliquées, y compris des juges qui ont prononcé des condamnations à mort arbitraires.
Dans sa dernière déclaration, la Mission d'établissement des faits de l'ONU a une fois de plus exhorté les autorités du régime iranien à cesser immédiatement toutes les exécutions, comme première étape vers l'abolition complète de la peine de mort.
La déclaration appelle également le régime iranien à commuer toutes les condamnations à mort en d’autres peines et à libérer immédiatement toutes les personnes condamnées à mort arbitrairement et uniquement pour avoir exercé leurs droits humains, notamment le droit de réunion pacifique et la liberté d’expression.
La Mission d’établissement des faits de l’ONU a également exhorté les autres pays à utiliser tous les outils diplomatiques et juridiques disponibles, y compris les enquêtes et les poursuites en vertu du principe de compétence universelle, le cas échéant, pour demander des comptes aux responsables de la violation généralisée du droit fondamental à la vie en Iran.
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