Dans le même temps, plusieurs détenus ont refusé leurs rations alimentaires pour protester contre cette nouvelle vague d’exécutions.
Vague d’exécutions à la prison de Ghezel Hesar et dans d’autres prisons
Le lundi 13 octobre, la Société iranienne des droits humains (Iran HRS) a rapporté qu’au moins 16 prisonniers avaient été placés en isolement à la prison de Ghezel Hesar pour exécution imminente. Selon cette source, 11 d’entre eux avaient été condamnés à mort pour infractions liées à la drogue, et 5 autres pour meurtre.
L’organisation a précisé qu’elle poursuivait son enquête pour identifier les détenus et obtenir des informations complémentaires sur leurs cas.
Parallèlement, le pouvoir judiciaire du régime iranien a procédé, le même jour, à l’exécution d’au moins sept prisonniers, dont une femme, dans les prisons de Dastgerd (Ispahan), Qazvin et Minab.
D’autres détenus en attente d’exécution
Un prisonnier du nom d’Ebrahim Delaram, âgé de 43 ans et originaire de Dehdasht, condamné à mort pour trafic de drogue, a lui aussi été transféré en cellule d’isolement à la prison de Yasuj, dans l’attente de son exécution.
Protestations à l’intérieur de la prison
Alors que le groupe de 16 détenus était transféré vers les cellules d’exécution de la prison de Ghezel Hesar, des prisonniers du quartier 2, salle 16, ont refusé leurs repas en signe de protestation contre cette vague d’exécutions.
La plupart de ces détenus sont eux-mêmes poursuivis pour des affaires liées à la drogue, et leur action intervient dans un contexte d’intensification dramatique des exécutions dans cette prison au cours des dernières semaines.
Située à Karaj, la prison de Ghezel Hesar est l’une des plus tristement célèbres d’Iran, connue pour le nombre élevé d’exécutions qui y sont régulièrement pratiquées contre des prisonniers de tous profils.
Un bilan effroyable selon le Conseil national de la résistance iranienne
Dans un communiqué, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a déclaré que le régime avait exécuté 1 654 personnes au cours de la dernière année :
« Au cours de l’année écoulée (du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025), le fascisme religieux au pouvoir en Iran a atteint un record sanglant et sans précédent de cruauté et de criminalité.
Durant cette période, 1 654 exécutions ont été recensées dans 31 provinces, soit une hausse de 2,3 fois par rapport à l’année précédente (851 exécutions), et de 2,8 fois par rapport à l’année d’avant (693 exécutions). »
Les Nations unies tirent la sonnette d’alarme
Le 29 septembre, des experts des Nations unies ont publié un communiqué de presse dénonçant l’exécution de plus de mille personnes en moins de neuf mois en Iran, qualifiant cette situation de « flambée dramatique des exécutions » et de violation flagrante du droit international des droits humains.
Quelques jours plus tôt, le 26 septembre, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits humains en Iran, Mai Sato, avait également averti dans un rapport que la situation des droits fondamentaux en Iran « se détériore de manière alarmante », les citoyens étant confrontés à une répression organisée et à des restrictions généralisées depuis la fin de la guerre de douze jours.
Souhaites-tu que je te prépare aussi une version courte, adaptée à un communiqué ou article web de synthèse (comme ceux publiés par des ONG ou médias de droits humains) ? Cela permettrait une diffusion plus rapide tout en gardant les points essentiels.
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