Les familles des condamnés à mort, y compris leurs vieilles mères, leurs épouses et leurs enfants, ont protesté contre les exécutions généralisées dans les prisons iraniennes.
L’un des participants à la troisième journée de rassemblement des familles de condamnés à mort à Téhéran a déclaré :
Ce qu’ils ont tué est suffisant. Combien de temps encore devrons-nous pleurer nos proches ? Combien de temps encore vont-ils nous tuer, et nous ne devrions rien dire ? Méritons-nous d’être pauvres ? Est-ce que quelqu’un a une idée de notre pauvreté ? Personne ne veut comprendre ce que cela signifie quand on n’a rien. Nous pleurons les meilleurs enfants de notre patrie. Nous sommes en deuil. Nos vêtements sont noirs. Nous ne voulons pas qu’ils tuent quelqu’un d’autre après ça. »
Le pouvoir judiciaire n’a donné aucune réponse aux familles des condamnés à mort, malgré trois jours de rassemblement des familles à Karaj et à Téhéran.
Ces rassemblements ont eu lieu après que des organisations de défense des droits humains ont annoncé l’exécution de huit prisonniers, mercredi 7 septembre, dans les prisons de Gohardasht (Rajaï Chahr, Karaj) et de Bandar Abbas.
Sept de ces prisonniers ont été exécutés pour meurtre dans la prison de Gohardasht. Puis, un ressortissant afghan a été exécuté pour possession de drogue dans la prison de Bandar Abbas.
De nombreux condamnés à mort risquent une exécution imminente. Leurs familles sont inquiètes et préoccupées après l’accélération de l’exécution des verdicts de mort. Elles ont protesté contre la condamnation à mort de leurs proches.
Au cours de la première année de la présidence d’Ebrahim Raïssi, nous constatons une augmentation significative des exécutions dans tout l’Iran.
Iran Human Rights Monitor appelle les organisations internationales et les Nations unies, l’Union européenne et ses États membres à condamner le régime iranien et à le contraindre à cesser l’application des condamnations à mort en Iran.
Le dossier des violations des droits humains en Iran doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies et les dirigeants du régime, notamment Ali Khamenei et Ebrahim Raïssi, doivent faire face à la justice.
Source : Iran HRM / CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire