Le 13 septembre, le quotidien officiel Salamat news a confirmé la décision du régime d’éliminer la structure universitaire du pays. Ils ont écrit : « La question de la fuite des cerveaux et des élites a maintenant atteint la migration massive des médecins et du personnel médical. Selon les statistiques, 160 cardiologues ont émigré au cours de l’année dernière. Au cours de la même période, 30 000 membres du personnel médical ont demandé un certificat de bonne moyenne auprès des facultés de sciences médicales, dont la destination était Oman. De même, 16 000 médecins généralistes ont émigré du pays au cours des quatre dernières années. »
Il semble que cela n’ait pas suffi au régime pour détruire la ressource la plus précieuse du pays, à savoir ses spécialistes et ses intellectuels. Récemment, le ministère de la culture et de l’orientation islamique du régime a décidé de remettre les bibliothèques du centre de développement intellectuel pour enfants et adolescents aux bibliothèques publiques du pays.
Cette décision fait suite au grand projet du régime d’injecter ses principes intellectuels, idéologiques et politiques dans le contenu créé pour les enfants et les adolescents.
En annonçant cette nouvelle, le régime a qualifié les bibliothèques du pays de « publiques, non gouvernementales, coordonnées avec les principes islamiques et influentes sur la société » et a annoncé que les enfants et les adolescents étaient au centre des « politiques majeures » du régime.
Les dernières statistiques concernant le temps de lecture par habitant pour 2020, telles qu’annoncées par le ministère de la culture du régime, sont de deux minutes. Cela montre que le plan du régime n’est rien d’autre qu’une injustice envers les enfants iraniens, qui n’ont plus la possibilité d’avoir accès aux livres et aux bibliothèques.
Le ministère de la Culture du régime a proposé ce plan conformément à l’article 1 de la loi sur la création et la gestion des bibliothèques publiques dans le pays. Cette loi stipule que l’établissement, la construction, l’équipement, le développement, la gestion et la supervision des bibliothèques du pays doivent être placés sous la supervision de l’institution des bibliothèques publiques.
Et ce, bien que les bibliothèques d’Astan Quds Razavi, du sanctuaire de Hazrat Masoumeh, du sanctuaire de Hazrat Abdol Azim, de Shahcheragh, de la Bibliothèque nationale, de la Bibliothèque de l’Ayatollah Marashi Najafi, de la Bibliothèque du Conseil islamique et d’autres bibliothèques appropriées soient exemptées de cette loi.
Le régime a ridiculement prétendu que les bibliothèques pour enfants ne sont pas rentables et sont nuisibles à l’économie du pays.
La rentabilité d’un centre culturel et éducatif, tel qu’une bibliothèque, ne peut jamais être mesurée selon des critères et une perspective, commerciaux. La rentabilité des bibliothèques et des centres culturels, en particulier pour les enfants, dans tout pays, se manifestera par la promotion de la prochaine génération.
En outre, nous devons mentionner que les prix élevés actuels des livres ont mis les ressources éducatives hors de portée de la plupart des enfants iraniens. Les familles ont même des difficultés à acheter des cahiers pour leurs enfants, car le prix d’un seul cahier est passé de 60 000 rials à 150 000 rials.
Source : Iran Focus (site anglais)/ CSDHI
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