• 140 martyrs et plus de 5 000 arrestations
• Affrontement des jeunes insurgés dans 21 secteurs de Téhéran et diverses villes contre les pasdarans, les agents en civil et les miliciens du Bassidj
Ce samedi 24 septembre 2022, au neuvième jour du soulèvement national, l’insurrection s’est propagée à au moins 139 villes de 31 provinces, malgré la répression brutale et les crimes du régime inhumain des mollahs. Hier soir, lors des manifestations dans la plupart des villes, des heurts ont éclaté avec les forces répressives. Selon les informations fournies par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), le nombre de martyrs a dépassé les 140 et celui des arrestations durant le soulèvement est supérieur à 5 000.
Ce samedi 24 septembre, les insurgés dans différentes villes, comme à Chiraz, ont fait retentir dès le matin les slogans de « à bas le dictateur » dans les rues. À Téhéran, des manifestants ont affronté les forces répressives du régime devant l’Université de Téhéran. Les étudiants scandaient « à bas le dictateur ».
Vendredi soir, au huitième jour du soulèvement national, et quelques heures après l’échec des contre-manifestations pitoyables de Khamenei, les villes ont à nouveau été le théâtre de manifestations et d’affrontements avec les agents répressifs. Les informations reçues des manifestations et des affrontements de la veille en raison de l’interruption d’Internet, indiquent que les jeunes de 21 secteurs de Téhéran, dont le pont Sattar Khan, Nazi Abad, Parkway, le boulevard Ferdous, Shemiran, Tajrish et Sadeghieh, ont résisté aux attaques des agents à coups de pierres. Malgré le déploiement massif de pasdaran et d’agents de sécurité, de larges manifestations ont eu lieu.
Les manifestants scandaient « à bas le dictateur », « c’est l’année du sacrifice, on renverse Seyed Ali [Khamenei] », « nous nous battons et nous reprendrons l’Iran » et « nous sommes des enfants du combat, venez vous battre et nous vous combattrons ».
A Gorgan également, les manifestants sont descendus dans la rue avec le slogan « canon, char et mitraille, que les mollahs aillent au diable ».
A Racht, la police du régime a ouvert le feu sur les manifestants. A Qom, des heurts ont éclaté entre les jeunes et les forces de sécurité. A Marvdacht, une foule nombreuse a manifesté dans les rues face aux forces répressives jusque tard dans la nuit. A Machad, les manifestants scandaient « canon, char et mitraille, que les mollahs aillent au diable ».
A Takestan, de jeunes insurgés ont mis le feu à la statue du criminel Qassem Soleimani. À Qarchak-Varamine, les jeunes ont lancé des pierres et forcé la police à battre en retraite. À Mehrshahr-e-Karaj, les jeunes ont scandé : «canon, char et mitraille, que les mollahs aillent au diable. » A Hamadan, les manifestants ont scandé « à bas Khamenei » et « Khamenei, meurtrier, son pouvoir est illégitime ».
A Karadj, les jeunes ont incendié des poubelles, bloqué la rue et barré le chemin aux forces répressives. A Hachtguerd, les jeunes ont résisté à l’attaque des forces répressives et ont scandé « nous sommes ensemble ». A Sanandaj, les manifestants se sont alignés devant les forces répressives et ont poursuivi leur manifestation avec le slogan « à bas Khamenei».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 septembre 2022
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