Le 12 septembre, des agents de la police de la sécurité iranienne ont fait irruption au domicile du militant kurde, Shahram Kazemian à Oroumieh et l’ont arrêté.
Au cours de la semaine écoulée, la police de sécurité a convoqué le militant à plusieurs reprises par téléphone. Toutefois, il a refusé de se présenter à l’institution de sécurité en raison de l’illégalité de la convocation.
Lorsque les forces de la police de la sécurité ont fait une descente à son domicile, Kazemian a tenté de se suicider en prenant des pilules.
Il a ensuite été arrêté et emmené au centre de détention de la police de sécurité connu sous le nom de 9-pelleh. Puis, plusieurs officiers de cette institution militaire de sécurité l’ont battu dans la cour du centre.
Kazemian, ayant perdu connaissance dans l’après-midi en raison de la torture des agents de la police de sécurité et de l’effet des pilules qu’il avait prises, a été transféré à l’hôpital Khomeini d’Oroumieh.
Le 14 septembre, le militant est sorti de l’hôpital et, à cause de son état de santé, les agents de police ne l’ont pas arrêté.
Selon certaines informations, Kazemian a été arrêté pour avoir prétendument « troublé l’esprit public » par les contenus qu’il a publiés sur les médias sociaux concernant les droits des Kurdes d’Oroumieh.
Le ministère iranien du renseignement a arrêté M. Kazemian à Oroumieh le 5 janvier 2021. Plus tard, le 8 avril 2021, on l’a libéré de la prison centrale d’Oroumieh moyennant une caution de 700 millions de tomans iraniens, soit près de 22 000 USD.
En mars 2020, la branche 2 du tribunal révolutionnaire islamique d’Oroumieh a condamné le militant des droits civiques à un total de six ans de prison pour « propagande contre l’État » et « appartenance à des groupes d’opposition et dissidents ».
Quelques mois plus tard, la cour d’appel d’Oroumieh a confirmé le jugement, mais celui-ci a ensuite été commué en trois ans d’emprisonnement par la Cour suprême d’Iran.
Kazemiyan a été envoyé en prison en janvier 2021 pour purger sa peine.
En septembre 2021, l’emprisonnement du militant a pris fin en raison de sa maladie et d’une lettre des médecins indiquant qu’il ne pouvait pas supporter l’incarcération.
Source : Kurdistan Human Rights Network/ CSDHI
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