Lundi soir, le soulèvement national s’est poursuivi à Téhéran et dans de nombreuses villes pour le 11e jour malgré la répression brutale
« Gare au jour où nous serons armés » ont lancé les jeunes aux agents qui ont ouvert le feu sur la foule à Téhéran
Le lundi 26 septembre, pour le 11e jour du soulèvement national en Iran, malgré la répression brutale et la coupure complète d’Internet, des manifestations et affrontements avec les agents de Khamenei ont éclaté dans des dizaines de points à Téhéran. Il s’agit notamment des quartiers de Sattar Khan, Marzdaran, Sazman-e-Ab, Pounak, Chahar-Rah-Kamali, Geisha, Tehran Pars, Saadat Abad, Amir Abad, Yousef Abad, Shahrak Omid, Shahrara, Niavaran, la rue Damavand, Narmak, Chahar Divari, Haft Hoz, Chitgar et Ekbatan. Les forces répressives ont ouvert le feu sur des manifestants dans certaines parties de Téhéran. À Narmak et Sattar Khan, des affrontements ont éclaté entre les jeunes et les forces de sécurité.
Dans de nombreux quartiers de Téhéran, les manifestants ont bloqué la circulation des véhicules transportant les forces répressives en allumant des feux et en bloquant les voies. Dans de nombreux endroits, les jeunes insurgés ont attaqué le rassemblement des agents et leurs véhicules à coups de cocktails Molotov et les ont repoussés. Dans de nombreux endroits, en réponse à la pluie de balles et de gaz lacrymogène, les jeunes rebelles ont scandé « gare au jour où nous serons armés« .
Les manifestants scandaient « à bas le dictateur », « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », « nous sommes venus en nombre contre le guide », « on ne rentrera pas tant qu’on n’aura pas fait une révolution » et « nous sommes des enfants de combat, venez vous battre et nous vous combattrons« . Hier soir, les slogans « à bas le dictateur » et « à bas Khamenei » ont retenti depuis les fenêtres et les toits de nombreux quartiers de Téhéran.
Au 11e jour du soulèvement national, des manifestations et des affrontements ont eu lieu dans diverses villes, dont Yazd, Machad, Tabriz, Bandar Abbas, Lahidjan, Qom, Qorveh, Sardacht, Marivan et Soussanguerd. A Machad, malgré le dispositif massif de forces armées, des manifestations et des affrontements avec les forces de sécurité et les agents en civil ont éclaté dans au moins en cinq endroits de la ville.
Dans diverses parties de Tabriz, des manifestations et des affrontements ont eu lieu, en particulier dans la cité Roshdiyeh et à l’intersection Chahnaz. Les manifestants scandaient : « ni pour le chah, ni pour les mollahs, nous sommes pour la nation ». À Mehrchahr de Karadj, les gens scandaient « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah ». À Qorveh, une grande foule lançait : « à bas Khamenei » et « je tuerai, celui qui a tué ma sœur« . A Marivan, une foule nombreuse scandaient : « Les Iraniens préfèrent la mort à l’humiliation. »
Afin d’empêcher la propagation du soulèvement et la diffusion de ses nouvelles et ses images, le régime des mollahs a coupé ou ralenti Internet à Téhéran et dans de nombreuses autres régions du pays.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré hier soir que les femmes d’avant-garde et la jeunesse rebelle se sont soulevées à Téhéran et dans d’autres villes pour le 11e jour du soulèvement national. Un soulèvement avec 200 martyrs et 10.000 arrestations qui s’est propagé à 154 villes d’Iran.
Soulignant que le sang versé injustement renforce la détermination de la révolte, elle a appelé la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour faire libérer les prisonniers du soulèvement.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 septembre 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire