Tous ces facteurs ont uni le peuple et montré au monde que les Iraniens ont décidé de renverser le régime. L’Iran est en train de faire une nouvelle révolution. Masha Amini est devenue un symbole et une étincelle pour une nouvelle révolution et pour renverser le régime.
Il a atteint une situation où il n’y a plus d’ambiguïté parmi le peuple sur le pouvoir des mollahs. Aucune faction au sein du régime ne peut jouer le rôle d’une « opposition » et d’un soi-disant « réformiste » pour tromper le peuple et détourner sa véritable volonté, qui est pour un pays libre et démocratique.
Seule la solidarité nationale avec l’objectif commun de renverser la République islamique est ce qui nous attend. L’enjeu politique de chaque tendance est d’être en harmonie avec cet intérêt national commun.
Après neuf jours de manifestations dans plus de 130 villes à travers le pays, trois facteurs principaux ont été réalisés :
Dans toutes les villes on vise le régime dans sa totalité, qui est symbolisé par le chef suprême du régime, Ali Khamenei, comme un ennemi commun. L’accent est mis sur l’unité et la solidarité nationales. Le leadership et les rôles décisifs des femmes dans l’avancée du mouvement contre l’entière souveraineté.
En colère, les gens se révoltent contre les forces armées, les combattent à mains nues, et dans la plupart des cas, les forces du régime sont contraintes de battre en retraite. La plupart d’entre eux ont perdu leur motivation à combattre le peuple par peur de la fureur qui couve au sein de la société.
Après 41 ans, le peuple iranien contrôle les rues et, contrairement aux manifestations de novembre 2019, le peuple a le dessus alors qu’il continue d’attaquer les forces du régime.
Parmi les villes qui se sont soulevées jusqu’à présent pour lutter contre le régime figurent Téhéran ; Karaj ; Machhad ; Qazvin ; Zanjan; Chiraz; Rasht ; Hamadan ; Arak ; Kerman; Ilâm ; Kermanshah ; Sanandaj ; Qorveh ; Tabriz ; Ourmia ; Ardabil ; Qom ; Kis; Gorgan ; Sari; Amol ; Sabzevar ; Fardis Karaj; Naqadeh ; Izé ; Bushehr ; Marivan ; Bandar Abbas; et Rafsandjan etc.
Hossein Saffar Harandi, le conseiller du chef des Gardiens de la révolution (CGRI) du régime a révélé l’étendue de la situation dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique Ofogh le 20 septembre. Il a déclaré : « Eh bien, monsieur, si vous voulez exprimer votre loyauté envers une personne que vous pensez être opprimée, exprimez votre sympathie, cela ne se réalisera pas par la destruction et par des gestes qui attaquent les intérêts nationaux. »
Il a ajouté : « Mais ils ont répondu que ce n’était qu’une excuse, et notre objectif principal est le principe du système, cela signifie que nous ciblons le régime dans son ensemble ».
L’agence de presse Fars a publié une déclaration effrayante des partisans du régime dans les universités : « Nous condamnons l’abus des événements récents par les adversaires, notre principale ligne rouge ce sont les valeurs et les idéaux du système ».
C’est vrai, le peuple attaque les lignes rouges, les valeurs et les idéaux du régime dans ses slogans. Ils le font pour faire passer leur message et répercuter leur colère contre les dirigeants du pays.
Parmi ces slogans figurent :
« Mort à Khamenei »
« Khamenei est un meurtrier et son règne est illégitime »
« Khamenei tu est un assassin, nous allons t’enterrer »
« Cette année, Khamenei sera renversé »
« Khamenei honte à toi, lâches le pays »
« A bas l’oppresseur, qu’il soit Shah ou Guide suprême »
Source: Iran Focus
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