162 villes touchées et de nombreuses sous un couvre-feu non déclaré
Malgré la mobilisation démentielle des forces répressives, dans la soirée du mardi 27 septembre, au douzième jour du soulèvement national, des dizaines de points à Téhéran et dans de nombreuses villes ont été le théâtre de manifestations et d’affrontements avec les forces de sécurité.
Des heurts ont éclaté avec des hordes de pasdarans et de forces répressives et du renseignement dans les villes de Chabahar, Chiraz, Ahwaz, Karadj, Gohardacht de Karadj, Oshnaviyeh, Sanandaj, Yazd, Sabzevar, Shahr-e-Jam, Assalouyeh, etc. Le soulèvement se poursuit dans de nombreuses villes comme Racht sous un couvre-feu non déclaré et la coupure totale d’Internet dans de nombreux endroits. Ces 12 derniers jours, le soulèvement populaire a couvert 162 villes à travers l’Iran.
L’agence Mehr a cité le 27 septembre le secrétaire du Conseil de coordination des banques d’État disant : « Pendant les troubles de ces derniers jours, 17 succursales bancaires à travers le pays ont été incendiées, causant au moins 400 milliards de dollars de dégâts. »
À Téhéran, dans différentes zones telles que Pirouzi, Sattar Khan, Pounak, les première, deuxième et quatrième places de TehranPars, la Cité Omid, Amirabad, Abdul Abad, Narmak (Sarsabz), Ressalat, le boulevard Keshavarz, Valiasr, Nezam Abad, Farmaniyeh et Ekbatan, des affrontements ont éclaté avec les forces du régime. Les manifestants scandaient : «C’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] » et « à bas le dictateur». Des coups de feu ont longtemps retenti dans des quartiers de la capitale, en particulier à Tehranpars. Dans la rue Mada’en, des jeunes ont attaqué une ambulance qui servait à transporter des manifestants arrêtés et ont libéré les 8 personnes qui s’y trouvaient. A Nezamabad, de jeunes rebelles ont incendié la base de la milice du Bassidj, et à Abdol-Abad, un véhicule de la police répressive. Les forces répressives de Narmak ont attaqué les gens avec des fusils à plombs. A Sattar Khan, malgré la présence massive des forces de sécurité, les cris de « à bas le dictateur » ne se sont pas arrêtés. Dans de nombreux quartiers de Téhéran, le slogans « à bas Khamenei » a retenti aux fenêtres et sur les toits pendant des heures.
La nuit dernière, la ville de Chabahar a été témoin de manifestations et d’affrontements avec les forces répressives pendant des heures. Les habitants courageux de Chabahar, exaspérés par le chef des forces de police qui avait porté atteinte à la dignité d’une adolescente de 15 ans, ont mis le feu gouvernorat et au poste de la police. La ville déplore des morts et des blessés.
Dans le quartier de Gohardacht et le 2e arrondissement de Karadj, les forces répressives ont ouvert le feu sur des manifestants avec des fusils à plombs. Des manifestations ont eu lieu dans le quartier Baghestan de Karadj avec le slogan « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur ». À Mehrchahr de Karadj, des jeunes ont lancé des cocktails Molotov sur deux motards du régime.
A Anzali, des groupes de jeunes rebelles ont lancé des cocktails Molotov sur les voltigeurs de l’unité spéciale qui s’en prenaient aux manifestants.
À Afifabad de Chiraz, les forces répressives ont tiré sur deux manifestants à balles réelles. Des manifestations et des affrontements avec des agents ont eu lieu à Shahr-e-Jam et Assalouyeh dans la province de Bouchehr.
A Sanandaj, malgré les tirs de gaz lacrymogène, les manifestations nocturnes avec le slogan « à bas le dictateur » se sont poursuivies.
A Yazd, les jeunes ont bloqué la route aux agents et poursuivi leur manifestation nocturne de grande ampleur. A Ahwaz, au carrefour Naderi, des affrontements ont éclaté avec les forces de police et les jeunes ont poursuivi leurs manifestations nocturnes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 septembre 2022
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