Ces derniers jours, des Iraniens, militants de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), ont organisé des manifestations quotidiennes aux quatre coins du monde, appelant la communauté internationale à soutenir le droit du peuple iranien à la démocratie et à la liberté.
Le dernier rapport de ces manifestations de solidarité provient de Toronto, Paris, Berlin, Londres, Berne, Vienne, Amsterdam, La Haye, Bruxelles, San Francisco et Atlanta.
Les militants des l’OMPI et les Iraniens épris de liberté tenaient des photos des martyrs du soulèvement et répétaient des slogans que les Iraniens courageux scandaient dans les rues de Téhéran et d’autres villes du pays.
Ils ont également brandi des banderoles demandant à la communauté internationale de faire davantage pression sur le régime et de poursuivre ses dirigeants criminels, tels que le président des mollahs Ebrahim Raïssi et le Guide Suprême Ali Khamenei.
Les militants de l’OMPI et les membres de la diaspora iranienne ont également rendu hommage à Mahsa Amini, une jeune Iranienne dont le meurtre tragique par la police a déclenché des protestations dans tout le pays. Ils ont également rendu hommage aux héros tombés pour la liberté en Iran au cours des quatre dernières décennies.
Les manifestations en Iran sont entrées dans leur douzième jour malgré la répression sévère du régime, qui a notamment tué 200 manifestants et en a arrêté plus de 10 000.
Alors que le régime a fait de son mieux pour étouffer la voix de la dissidence à l’intérieur de l’Iran et déconnecter les Iraniens du monde extérieur, il semble que le message de solidarité échappe à tout filtrage et atteint des milliers de kilomètres de distance.
Contexte
Des protestations ont éclaté en Iran à la suite du meurtre de Mahsa Amini par la soi-disant police des mœurs du régime. À ce jour, des manifestations et des protestations ont été enregistrées dans plus de 154 villes des 31 provinces iraniennes.
Selon l’OMPI, jusqu’à présent, plus de 200 manifestants ont été tués, et au moins 10 000 autres ont été arrêtés. Malgré le déploiement massif des forces de sécurité dans les rues, y compris les Gardiens de la Révolution (pasdaran), les Basij paramilitaires, les agents en civil et les membres et unités du ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK), les Iraniens ont poursuivi leurs protestations. De nombreux rapports font état de heurts intenses entre les citoyens et les forces de sécurité du régime.
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