Des manifestants blessés à Eslamabad-e Gharb ont été arrachés de leur lit d’hôpital et emmenés en prison. Leurs familles subissent des pressions de la part du ministère du renseignement. D’autres manifestants blessés restent chez des particuliers et reçoivent des soins avec un équipement minimal.
Les informations de la veille du 22 septembre 2022 indiquent que le régime a fait venir des retraités de l’IRGC (pasdarans), des forces armées et des membres du Bassidj des villages pour réprimer les manifestants. Ils ont tiré directement sur les gens avec des fusils de chasse, tuant de nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres.
La même nuit, huit hommes et une femme, tués par balle par les forces de sécurité, ont été transférés à la morgue d’Eslamabad-e Gharb.
Un grand nombre de personnes ont été blessées. Certains des manifestants blessés ont été transportés d’urgence dans la salle d’opération de l’hôpital en raison de blessures graves. D’autres blessés attendaient sur des lits d’hôpital d’être envoyés à Kermanshah.
Des agents des services de renseignement arrachent des manifestants blessés de leur lit d’hôpital
Un jeune homme du nom de Mohsen Ghanbari a été grièvement blessé au visage et à la poitrine par un fusil de chasse. Les habitants l’ont rapidement emmené à l’hôpital. Juste lui avoir retiré les balles et une opération, Mohsen a été emmené au département du renseignement. Après plusieurs heures de détention, Mohsen a été secrètement transféré à la prison de Dizelabad, à Kermanshah, sur un lit d’hôpital.
Iman Mohammadi est une autre victime tuée à Eslamabad-e Gharb. Son corps n’a pas encore été remis à sa famille. Les forces de sécurité exigent de part de la famille d’Iman une forte somme d’argent pour lui remettre son corps.
Les familles des victimes subissent une forte pression de la part des services du renseignement qui les empêchent d’organiser des funérailles ou de publier des invitations aux funérailles.
Une vidéo montre comment un adolescent a été tué d’une balle dans la tête tirée par derrière. Son nom et d’autres informations personnelles ne sont pas disponibles.
De nombreux blessés ne vont pas se faire soigner à l’hôpital pour éviter d’être arrêtés. Ils sont plutôt soignés à domicile. Des personnes ont utilisé des outils élémentaires comme des pinces et des lames pour retirer les plombs du corps des manifestants blessés.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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