Parmi les personnes qui auraient été tuées figurent deux mineurs et une femme, abattus lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants.
Les protestations contre la mort de Mahsa Amini se sont étendues à 86 villes mercredi, dont la capitale Téhéran
De nombreuses images et vidéos des manifestations montrent les forces de sécurité de l’État tirant des gaz lacrymogènes et des boulettes de métal directement sur les manifestants.
Selon les informations des habitants, le régime a restreint la connectivité Internet dans la capitale et dans d’autres villes. D’importantes coupures d’Internet ont également été signalées dans d’autres villes du pays. De plus, l’un des plus grands opérateurs de téléphonie mobile a été interrompu, laissant des millions d’Iraniens hors ligne.
Le régime a limité l’accès aux réseaux de médias sociaux Instagram et WhatsApp
NetBlocks a signalé une « perte de connectivité à l’échelle nationale » sur le principal fournisseur de téléphonie mobile iranien et le réseau d’une autre entreprise.
Mahsa (Zhina) Amini, une jeune femme de 22 ans originaire de la ville de Saqqez, dans la province du Kurdistan (ouest de l’Iran), qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, a été arrêtée mardi 13 septembre par la police des mœurs et transférée à l’agence de « sécurité morale ».
Mahsa Amini a été sévèrement battue par les forces de sécurité dans une camionnette. Puis, elle a été transportée à l’hôpital Kasra de la capitale en raison de la gravité de ses blessures. Après les premiers examens, les médecins ont déclaré que Mahsa Amini avait fait une attaque et était en état de mort cérébrale au même moment. Melle Amini est décédée le vendredi 16 septembre.
La police a nié la maltraitance et a déclaré qu’elle avait été victime d’un « arrêt cardiaque soudain ». Mais sa famille a déclaré que Mahsa était en bonne santé.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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