Pour protester contre le meurtre de Mahsa Amini par les forces répressives, les étudiants de l’université de Téhéran ont manifesté sur le campus aujourd’hui.
Les habitants de Saqqez ont commencé leurs protestations et leurs manifestations dès les premières heures de la journée d’hier, le 17 septembre, et continué jusque tard dans la nuit. Les agents ont empêché les voitures d’entrer et de sortir de Saqqez. Les forces répressives motorisées et équipées d’engins anti-émeutes ont attaqué la foule et tiré des balles et des gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et au moins 10 personnes ont été blessées. Les femmes ont participé de manière significative et courageuse aux manifestations. Aux cris de « à bas Khamenei« , les manifestants ont jeté des pierres sur le portrait de Khamenei et y ont mis le feu. Ils ont affronté les agents criminels en scandant « à bas le dictateur », « ordures, ordures ! », « Je tuerai celui qui a tué ma sœur », et « les martyrs ne meurent jamais”.
Samedi soir, les habitants de Sanandaj sont descendus dans la rue en scandant « Saqqez n’est pas seul, Sanandaj la soutient », « Sanandaj soutient Saqqez », « à bas Khamenei », « à bas le dictateur » et « je tuerai celui qui a tué ma sœur ». Les forces répressives ont attaqué les manifestants en tirant des gaz lacrymogènes et des balles ; les gens, en retour, les ont affrontées en bloquant la route, en lançant des pierres et en déchirant les bannières officielles et de Qassem Soleimani. Un certain nombre de manifestants ont été blessés, et plusieurs personnes ont été arrêtées. Malgré la répression sévère, les habitants de Sanandaj ont poursuivi leur soulèvement toute la nuit.
Pour empêcher la propagation des protestations, le régime des mollahs a perturbé Internet à Saqqez et Sanandaj et l’a coupé dans certains secteurs.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les soulèvements de Saqqez et Sanandaj et la manifestation des étudiants de l’université de Téhéran contre le meurtre de Mahsa en scandant « le sang de tout l’Iran coule du Kurdistan à Téhéran ». Elle a déclaré que les femmes et les jeunes courageux résistent à l’oppression des mollahs. Khamenei, Raïssi et les autres dirigeants du régime doivent être tenus responsables pour quatre décennies d’effusion de sang et de crimes contre l’humanité. De tous ces crimes surgira une vague qui mettra fin pour toujours à la sinistre dictature religieuse.
Mme Radjavi a appelé la prochaine session de l’Assemblée générale de l’ONU à prendre des mesures immédiates concernant les crimes du régime iranien contre les femmes. Elle a souligné qu’il fallait renvoyer devant le Conseil de sécurité le dossier des crimes de ce régime et traduire en justice ses dirigeants.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 septembre 2022
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