Malgré la répression brutale du régime agonisant des mollahs, le soulèvement national s’est propagé à 133 villes de 31 provinces au cours de son huitième jour. Le régime a reçu une onde de choc de renversement. Au cours de ce soulèvement, jusqu’à présent plus de 100 personnes ont été tuées par les pasdaran, les forces de sécurité et de renseignement et les agents en civil. Des vastes arrestations ont été menées et se poursuivent dans tout l’Iran.
En réaction à la montée du soulèvement national, la dictature religieuse a officiellement admis avoir coupé Internet après l’avoir démenti pendant une semaine. Zarepour, le ministre des Communications de Raïssi, a déclaré aujourd’hui : « En raison de problèmes de sécurité et de certains débats qui existent dans le pays ces jours-ci, des restrictions peuvent parfois être décidées et appliquées par les organes de sécurité ». Il a ajouté : «Ces derniers jours, il y a eu des restrictions temporaires dans certains endroits et à certaines heures. »
Les informations reçues sur le soulèvement du peuple iranien hier, qui sont arrivés en retard en raison de l’interruption d’Internet, indiquent l’ampleur du soulèvement dans diverses villes.
A Téhéran, en plus des informations précédentes, dans les secteurs de Ferdows-e-Charghi, Chemiran, Tehransar, Sadeghieh, Ekbatan et Takhti, des gens ont manifesté et crié leur désir de renverser le régime en criant « c’est une année de sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », « liberté, liberté, liberté », « viols, crimes, à bas cette dictature », «Khamenei, meurtrier, son pouvoir est illégitime » et « c’est le dernier message, c’est le régime qui est visé ».
A Behbahan, les manifestants scandaient : « canon, char et mitraille, il faut tuer les mollahs ». A Racht, les manifestants scandaient : « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah». À Ardebil, les gens criaient sur la place Jejine : « Honte à toi, Khamenei, dégage du pays ». A Saveh, les jeunes insurgés ont incendié un bus de la compagnie Vahed pour empêcher l’arrivée des pasdaran et des agents en uniformes et en civil, pour bloquer la rue. Les habitants de Tehransar ont barricadé une rue et ont scandé « à bas le principe du guide suprême ». A Karadj (Sar Assiyab), des jeunes lançaient « à bas Khamenei, maudit soit Khomeiny ». A Qhayen, les manifestants scandaient : « canon, char et mitraille, que les mollahs aillent au diable » et les habitants de Malayer lançaient « à bas le dictateur ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 septembre 2022
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