Après quelque temps, on l’a transférée du quartier 209 de la prison d’Evine au centre de détention du département du renseignement de Chiraz, connu sous le nom de n° 100.
Plus de 15 jours après son arrestation, elle se trouve toujours dans le centre de détention du département du renseignement de Chiraz.
Mme Hosseinzadeh n’a eu aucun contact avec sa famille pendant cette période, ce qui inquiète plus que jamais sa famille.
Leila Hosseinzadeh souffre d’une maladie auto-immune. En raison de cette maladie incurable, elle a été reconnue « inapte à tolérer une punition ». Les autorités iraniennes l’ont donc libérée de prison.
L’avocat de Leila Hosseinzadeh, Amir Raisian, a répondu aux ambiguïtés concernant l’arrestation de sa cliente en publiant une note sur son compte de médias sociaux.
Après avoir porté l’affaire devant le bureau du procureur d’Evine, M. Raisian a déclaré que le bureau du procureur de Chiraz a donné l’ordre d’arrêter sa cliente. Il a noté que les agents ont fait référence aux récentes actions de sa cliente comme raison de son arrestation.
L’avocat de Leila Hosseinzadeh estime que, quelle que soit la validité des affirmations officielles, les activités civiles de sa cliente, qui réside à Téhéran, n’ont rien à voir avec la juridiction de Chiraz. Après tout, le tribunal révolutionnaire de Chiraz a déjà modifié l’ordre d’arrestation de sa cliente et l’a libérée sous caution.
Amir Raisian a ajouté : « Le médecin légiste avait définitivement déclaré l' »intolérance au châtiment » de Leila Hosseinzadeh. » Le pathologiste médico-légal a fait le même diagnostic l’année dernière. »
M. Raisian a déclaré que l’arrestation de Mme Hosseinzadeh était illégale. S’ils voulaient exécuter l’ordre, il n’y avait aucune raison de fouiller son domicile. »
Les SSF ont arrêté Leila Hosseinzadeh, le 7 décembre 2021, lors de sa visite à Chiraz. La justice l’a temporairement libérée après 26 jours d’interrogatoire et d’emprisonnement dans les prisons d’Evine et d’Adelabad à Chiraz.
Mme Hosseinzadeh a été convoquée à nouveau le 8 janvier 2022 au palais de justice d’Evine pour purger sa peine.
La justice iranienne a condamné cette militante étudiante à 30 mois de prison en mars 2017, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État. »
Source : Iran HRM/ CSDHI
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