Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Azar Karvandi Mussazadeh, Roghieh Soltani Mirza’i et Makhsousse Bukhara’i à 12 ans de prison en janvier 2022.
Azar Karvandi Mussazadeh et Makhsous Bukhara’i ont été condamnées à 5 ans de prison chacune. Roghieh Soltani Mirza’i a été condamnée à deux ans, et sa propriété privée (un jardin) a été saisi, prétendument pour y avoir tenu des réunions.
Une source informée a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des accusations portées contre les deux femmes. Elles ont été condamnées en raison des antécédents politiques de leurs familles.
Après avoir été convoquées par des agents de sécurité pour leurs activités politiques, Azar Karvandi Mussazadeh et Roghieh Soltani Mirza’i ont été jugées sans avocat.
Les trois femmes et leurs familles ont organisé des réunions familiales dans un jardin privé de la ville de Chahriar au cours de l’été 2019.
Pour cette raison, elles ont été mises en accusation pour « rassemblement et collusion par le biais de la collaboration avec l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran » et « propagande contre l’État. » Elless avaient ensuite été libérées sous caution.
Azar Karvandi Mussazadeh, une ancienne prisonnière politique
La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a finalement convoquées et jugées en mai 2021.
Les trois femmes étaient prisonnières politiques dans les années 1980 et avaient déjà passé de longues années en détention.
Le régime clérical a exécuté quatre membres de la famille de Mme Mirza’i.
Le mari de Mme Karvandi faisait partie des prisonniers politiques de l’OMPI massacrés en 1988.
Azar Karvandi Mussazadeh et Makhsousse Bukhara’i ont également été arrêtées dans les années 2010 et emprisonnées pendant plusieurs années.
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