Les prisonniers d’Evine exigent le retour des prisonnières politiques détenues à la prison de Qarchak, dénonçant des conditions inhumaines et des négligences.
Les prisonniers d’Evine exigent le retour des prisonnières politiques de Qarchak
Trente prisonniers politiques de la prison d’Evine demandent le retour immédiat des prisonnières politiques de la prison de Qarchak, à Varamin. Ils protestent contre les conditions inhumaines et les négligences qui ont conduit à la mort tragique de Somayeh Rashidi le 1er octobre 2025. Leur déclaration met en lumière les défaillances systémiques du système carcéral iranien et appelle à une action rapide pour protéger des vies.
La mort de Somayeh Rashidi provoque l’indignation
Le décès de Somayeh Rashidi à la prison de Qarchak a choqué les prisonniers politiques d’Evine. Ils accusent les autorités judiciaires et pénitentiaires de négligence à l’égard de la santé des détenus. Ils soulignent également que les inefficacités structurelles et l’absence de supervision provoquent des décès récurrents. Sans changement de politique, ces tragédies se répéteront. Les prisonniers exigent des comptes et une réforme pour empêcher de nouvelles pertes de vie.
Principales revendications pour faire face à la crise de Qarchak
La mort de Somayeh Rashidi illustre la gravité de la situation à Qarchak. Les autorités ignorent systématiquement les droits fondamentaux des prisonnières, en particulier celles ayant besoin de soins médicaux. En conséquence, des vies sont perdues chaque mois à cause de négligences et de violations des droits humains. Les trente signataires demandent :
Poursuivre rapidement en justice les responsables de la mort de Rashidi.
Ramener les prisonnières transférées d’Evine à Qarchak après l’attaque de 2022.
Libérer toutes les prisonnières malades, Qarchak n’ayant pas d’installations médicales adaptées.
Équiper Qarchak d’une clinique capable de soigner correctement les détenues malades.
De plus, les prisonniers avertissent que le silence revient à légitimer ces décès. Ils appellent la communauté internationale à agir.
Conditions inhumaines à la prison de Qarchak

Qarchak, Varamin : un lieu de mort pour les prisonnières
La prison de Qarchak, à Varamin, est tristement célèbre pour ses conditions horribles. Les rapports de défense des droits humains dénoncent régulièrement son environnement insalubre, sa surpopulation et l’absence de soins médicaux. Les prisonnières politiques, transférées après l’attaque d’Evin en 2022, y subissent de graves difficultés : manque d’eau potable, nourriture de mauvaise qualité, ventilation insuffisante et accès limité aux soins. Ces conditions violent les standards humains fondamentaux.
Violations des droits humains à Qarchak
Des experts confirment que les conditions de Qarchak violent les obligations internationales de l’Iran. Parmi les principales violations :
Droit à la vie (Article 6, Pacte international relatif aux droits civils et politiques – PIDCP) : le refus de soins médicaux entraîne des décès évitables.
Interdiction de la torture (Article 7, PIDCP) : les conditions insalubres et la pression psychologique constituent un traitement inhumain.
Traitement humain (Article 10, PIDCP) : Qarchak prive les prisonnières des installations de base.
Ces problèmes systémiques exigent une attention urgente. La déclaration des prisonniers souligne que les difficultés de Qarchak concernent toutes les détenues, et pas seulement un cas isolé.
Pourquoi une action immédiate est cruciale
Les revendications des prisonniers d’Evin visent à sauver des vies. Le retour des prisonnières politiques à Evin, l’accès aux soins médicaux et la fin des négligences systémiques sont des étapes essentielles. En outre, une supervision indépendante est indispensable pour garantir la responsabilité des autorités.
L’attention publique portée à Qarchak grandit. Les organisations de défense des droits humains relaient l’appel des prisonniers à une réforme. Sans action, d’autres vies seront perdues. Cette déclaration est un rappel puissant : négliger les droits des prisonniers constitue une crise humanitaire nécessitant une réponse mondiale.
Conclusion
La situation à la prison de Qarchak est une urgence humanitaire. La mort de Somayeh Rashidi souligne la nécessité d’une réforme immédiate. Les prisonniers politiques d’Evine exigent le retour des prisonnières politiques, des soins médicaux adaptés et des comptes à rendre. Ils appellent également à une mobilisation internationale pour faire face à la crise carcérale en Iran.
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