CNRI- Le peuple irakien a transformé la cérémonie de deuil du Mouharram en un nouveau soulèvement contre l’ingérence du régime iranien et ses groupes terroristes par procuration. Ces manifestations, qui se sont déroulées dans les provinces du sud de l’Irak avec une majorité chiite, ont montré que le peuple irakien est sérieusement préoccupé par la présence meurtrière de Téhéran en Irak.
Ces manifestations ont également montré comment la soi-disant « profondeur stratégique » du régime théocratique en Irak s’est effondrée après des années de gaspillage des richesses nationales du peuple iranien et d’utilisation de l’Islam chiite pour promouvoir et pousser ses politiques bellicistes.
Les cérémonies de deuil du Mouharram sont organisées pour commémorer le troisième imam chiite, Hossain-ibn Ali, qui a combattu pour la liberté et a été tué près de la ville de Karbala il y a près de 14 siècles. Aujourd’hui, les manifestants irakiens honorent l’héritage d’Hossain-ibn Ali en se révoltant contre le régime des mollahs et ses groupes terroristes inféodés, qui ont privé le peuple irakien de la liberté qu’il souhaitait.
Les manifestants tenaient des photos des personnes tuées depuis le début du soulèvement du peuple irakien, connu sous le nom de « révolution d’octobre ». Ils ont également pris pour cible l’ingérence de Téhéran et les activités de ses groupes terroristes par procuration, qui assassinent des militants depuis le début du soulèvement du peuple irakien.
Ces protestations pendant Mouharram et dans les villes à majorité chiite ont été considérées comme un tournant dans le soulèvement en Irak, parce que le régime des mollahs avait utilisé le chiisme et le fait que la majorité de la population irakienne est chiite pour imposer et fortifier son pouvoir meurtrier en Irak. Le régime des mollahs a tenté, par l’intermédiaire de ses groupes de pression et d’agents connus comme l’ancien Premier ministre irakien Nuri-al Maliki, de montrer qu’il bénéficie du soutien de tous les musulmans chiites. En fait, après la deuxième guerre en mené par les Etats-Unis en Irak, le régime iranien a saisi l’occasion d’accroître son influence dans ce pays. Au cours des dernières années, Téhéran a pu progressivement prendre le pouvoir en Irak et utiliser ce pays pour exporter le terrorisme, notamment en aidant le régime de Bachar el-Assad en Syrie.
En outre, le régime des mollahs a utilisé ses activités terroristes en Irak contre les forces de la coalition et les citoyens ordinaires comme un outil d’extorsion. La Résistance iranienne avait auparavant exhorté la communauté internationale à s’opposer au terrorisme du régime en Irak.
L’influence de Téhéran en Irak et ses conséquences
Le régime des mollahs a utilisé son influence pour faire pression sur les membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). De nombreux membres de l’OMPI ont été tués lors des attaques par les terroristes du régime ou par des éléments armés irakiens qui était sous le commandement de Nuri-al Maliki. Le 1er septembre est le septième anniversaire du massacre en 2013 des résidents du camp d’Achraf, en Irak, où 52 membres non armés de l’OMPI ont été tués par les forces irakiennes sur ordre du Guide Suprême du régime des mollahs, Ali Khamenei.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a révélé le 15 novembre 2019 que l’ambassadeur de Téhéran en Irak, Iraj Masjedi, agit en tant que gouverneur secret de l’Irak. Selon le rapport du CNRI, Masjedi a joué un rôle clé dans la formation de la Force de mobilisation populaire (FMP ou Hachd al-Chaabi) irakienne. Il a décrit les actions de la FMP comme celles d’une « force suivant strictement le Guide Suprême », qui doit être à son service et « des causes sacrées de la République islamique d’Iran ». Différents responsables des pasdaran, à différentes occasions, ont appelé la FMP « les Gardiens de la révolution irakienne » et ont déclaré : « la Force de mobilisation populaire est la même que les forces Basij en Iran. »
« Masjedi a entièrement supervisé les troupes paramilitaires de la FMP entrant dans les zones sunnites et massacrant leurs résidents sous le prétexte de combattre daech. Les organisations de défense des droits humains et les médias internationaux ont révélé les détails de ces massacres », peut-on lire dans le rapport du CNRI.
« Il est clair que l’ambassadeur du régime des mollahs en Irak, Iraj Masjedi, est le gouverneur secret de Khamenei en Irak. Et en tant que commandant de la force Qods, il est clairement la personne la plus importante du régime en Irak. Ensemble, ces postes lui confèrent à la fois l’autorité et la couverture diplomatique nécessaires pour ordonner à ses agents de massacrer le peuple irakien lorsque leurs manifestations publiques constituent un défi à l’influence de l’Iran », ajoute le rapport du CNRI.
L’influence du régime des mollahs diminue progressivement depuis le début du soulèvement du peuple irakien en octobre 2019, et particulièrement après l’élimination de Qassem Soleimani, le commandant de la force Qods des Gardiens de la révolution (CGRI) et le plus haut responsable du régime dans l’exportation du terrorisme.
Les récentes manifestations en Irak dans les provinces chiites, où des manifestants ont réclamé la fin de la présence du régime iranien en Irak, indiquent que la soi-disant « profondeur stratégique » des mollahs est sur le point de s’effondrer. Pour mieux comprendre la situation, il est nécessaire de prendre note du fait que le régime des mollahs est fondé sur la répression intérieure et l’exportation du terrorisme à l’étranger. Par conséquent, les manifestations en Irak et récemment au Liban contre Téhéran et son groupe terroriste Hezbollah, ainsi que les grandes manifestations nationales en Iran en novembre 2019 sont sur la même voie et peuvent être considérées comme un coup dur pour le régime.
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