Selon le site Web du Centre des défenseurs des droits humains, les deux hommes s’appellent Yousef Mehrdad et Saad-o-llah Fazeli. Yousef était auparavant dans un état critique à l’hôpital. Des agents de la sécurité et de l’appareil judiciaire l’ont menacé en lui disant « nous allons t’exécuter ». Ce qui a mis Yousef sous pression psychologique.
Le pouvoir judiciaire a également ordonné l’interdiction des appels téléphoniques avec sa famille et avec toute personne se trouvant à l’extérieur de la prison.
La première condamnation à mort était prononcée en avril par le tribunal pénal de la branche 1 de la province de Markazi, au sud-ouest de Téhéran. La justice a condamné les deux hommes à huit ans de prison. Un autre prisonnier, identifié comme étant Farhad Chehrehsa Kumeleh, fait l’objet d’une affaire et d’une condamnation similaires. Toutefois, il n’y a eu aucune confirmation.
Selon Amnesty International, l’Iran utilise de plus en plus la peine de mort comme une arme de répression politique contre les manifestants, les dissidents et les membres de groupes minoritaires. Les exécutions ont lieu à l’issue de procès inéquitables fondés sur des aveux forcés sous la torture.
En 2020, une organisation de défense des droits humains a déclaré qu’il y avait eu au moins 255 exécutions en Iran. Le régime iranien continue de détenir l’un des premiers records mondiaux d’application de la peine de mort.
Source : Iran News Wire
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