Une structure homogène et une lutte organisée, avec une force déterminée, expérimentée et prête au sacrifice, étaient de ces chainons manquants des mouvements précédents du peuple iranien qui, malgré tous les sacrifices, ont fait que ces luttes n’ont pas abouti. Et à présent, Achraf 3 incarne la résistance organisée du peuple d’Iran pour la liberté.
Notre nation, au début du 20e siècle, avec la révolution constitutionnelle, a réussi à écarter la tyrannie de la monarchie absolue. Mais en moins de 15 ans, en raison de l’absence d’infrastructures et d’institutions démocratiques, la dictature est revenue. En l’absence de leadership, de structure et d’organisation, les défenseurs de la liberté ont été réprimés et avec le coup d’Etat de Reza Khan [Pahlavi], une nouvelle dictature s’est installée.
Trente ans plus tard, en 1952, le Dr Mossadegh, dirigeant du mouvement de nationalisation du pétrole iranien, a formé le premier et le seul gouvernement véritablement national et démocratique en Iran. Mais en moins de deux ans et demi, il a été renversé par un coup d’Etat de la CIA. Mossadegh a été emprisonné et son ministre des Affaires étrangères Hossein Fatemi, a été exécuté.
La dictature noire du chah a régné pendant 25 ans sur l’Iran.
Si Mossadegh avait eu la possibilité d’enraciner les traditions démocratiques, le visage de l’Iran et de la région serait aujourd’hui différent et la menace de l’intégrisme et de l’extrémisme n’aurait pu trouver sa place.
Le véritable héritier du chah était Khomeiny. Dans sa dictature à partie unique, le chah a éliminé les partis traditionnels. En l’absence de liberté et de partis politiques, il ne restait personne d’autre que Khomeiny.
Le chah avait exécuté ou emprisonné les dirigeants des Moudjahidine du peuple et de toutes les forces progressistes. C’est ainsi que Khomeiny, en tant que chef religieux en exil, a trouvé l’occasion de s’installer sur la vague de la révolution du peuple iranien.
En fait, il a usurpé la révolution du peuple iranien et dès le départ a instauré la dictature religieuse, ou ce qu’il appelait le pouvoir absolu du guide suprême. Cependant malgré tous ses crimes et ses massacres, il n’a pas réussi à éteindre la flamme de la liberté.
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