Le 11 juillet, les relations publiques du ministère de la Justice d’Azerbaïdjan occidental avaient annoncé l’arrestation du propriétaire du magasin et la fermeture du magasin jusqu’à nouvel ordre.
L’affaire fait actuellement l’objet d’une enquête. Le propriétaire du magasin et les quatre mannequins féminins sont accusés de ne pas avoir respecté les normes morales, de s’être livrés à une propagande non conventionnelle et d’avoir enfreint les normes religieuses.
Le mannequinat est interdit en Iran depuis octobre 2016, date à laquelle la police a intensifié sa répression à l’encontre des femmes et des autres personnes associées à l’activité de mannequinat. Des dizaines de femmes ont été arrêtées, et des milliers de magasins ont été mis sous scellés.
Le voile obligatoire est en fait la manifestation la plus visible de la vision et des lois fondamentalistes et misogynes des mollahs. C’est aussi le symbole le plus détesté du régime, largement contesté et défié par les femmes iraniennes, leurs principales victimes qui ont supporté le poids de la répression tout au long de ces années.
En s’opposant au voile obligatoire, les Iraniennes cherchent quelque chose qui va au-delà de leur désir de choisir librement ce qu’elles portent. Elles exigent le renversement de l’ensemble du régime clérical et de sa tyrannie religieuse qui intervient jusque dans les détails les plus infimes de leur vie quotidienne et réduit leur espace de vie dans le climat social.
Il faut donc souligner que le voile obligatoire n’est que la partie émergée d’un iceberg de violations flagrantes des droits humains des femmes en Iran, à tous les égards.
Par conséquent, la question du code vestimentaire obligatoire, un choix entièrement personnel pour les femmes en tout temps, est maintenant devenue si centrale pour le pouvoir clérical, et les femmes qui ne l’observent pas sont considérées comme une menace pour la sécurité nationale du régime.
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